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Interview Yoan Makoundou : « L’Équipe de France ? J’y pense »

Betclic Elite – États-Unis, Draft NBA, Équipe de France, Cholet… À l’approche de sa deuxième saison professionnelle, Yoan Makoundou s’est confié sur son intersaison chargée.

Nous l’avions laissé début juin, en pleine préparation pour la prochaine Draft NBA. Près de quatre mois plus tard, en marge du Media Day de la Ligue Nationale de Basket (LNB), Yoan Makoundou s’est de nouveau confié dans nos colonnes, pour faire le point sur sa situation personnelle et collective.

Et l’ailier-fort de 21 ans, qui ne s’est finalement pas présenté à la dernière Draft, en raison d’une blessure à l’épaule, aborde cette nouvelle saison de Betclic Elite avec le Cholet Basket sans manquer d’ambition, lui qui a tout de même eu l’occasion de tester (certes brièvement) sa valeur aux États-Unis, cet été.

Parmi les basketteurs français les plus prometteurs, Yoan Makoundou est également revenu sur cette invitation reçue (mais déclinée) de la part de l’Équipe de France, pour jouer les « sparring-partners » des Bleus en vue des JO.

« Montrer que ce n’était pas juste un coup de chance. »

Yoan, comment s’est déroulée votre intersaison ?

Après la saison 2020/21, je me suis rendu à Dallas. Là-bas, j’ai travaillé avec des entraîneurs américains, afin de me préparer au mieux pour la Draft NBA, pour des workouts et, potentiellement, pour la Summer League. Sauf que j’ai eu un problème à l’épaule et j’ai dû rentrer plus tôt en France.

Est-ce ce problème à l’épaule qui vous a poussé à retirer finalement votre nom de la Draft ?

Bien sûr. Sans ça, j’aurais effectué mes workouts et j’aurais probablement laissé mon nom pour la Draft.

Ne pas être allé au bout du processus de la Draft dès cette année, c’est un regret à vos yeux ?

Un petit peu, mais je ne regrette pas grand-chose en général. Si ce n’est pas arrivé, c’est qu’il y avait une raison. Le temps me le dira.

Avez-vous obtenu quelques retours des États-Unis ? 

Je n’ai reçu aucun retour de la part des franchises NBA. Mais on m’a suggéré de confirmer ma saison 2020/21, de montrer que ce n’était pas juste un coup de chance.

L’autre temps fort de votre été, c’est évidemment cette invitation pour participer à la préparation olympique de l’Équipe de France…

Oui, j’étais énormément surpris et heureux [d’y être convié]. C’est toujours une fierté, car ça permet de savoir où l’on se situe par rapport à des joueurs plus confirmés. Mais je n’ai pas pu la faire finalement. [Mon clan] a prévenu l’entraîneur que je partais à Dallas au même moment pour la Draft et, à cet instant, c’était plus important pour moi, car je voulais vraiment voir où ça pouvait m’emmener et où j’en étais.

Désormais, quel regard portez-vous sur l’Équipe de France ?

J’y pense, mais tout découlera de ce que je fais à Cholet, donc c’est ce qui m’importe le plus pour le moment.

« Ça va être plus dur de jouer en championnat qu’en Ligue des Champions. »

En préparation, on a pu observer que votre rôle avait changé et qu’il s’était renforcé à Cholet. À trois jours du début de la saison, quels sont les attentes de votre nouvel entraîneur ?

Laurent Vila attend de moi que je sois avant tout le moteur de l’équipe.

Et concernant les objectifs du Cholet Basket, 14e de Jeep Elite en 2020/21 ?

Ce sera de réaliser une meilleure saison que l’année dernière [12 victoires – 22 défaites, ndlr]. De ne pas parler uniquement de maintien et, pourquoi pas, d’aller chercher une place dans le Top 8.

Vous avez été élu meilleur jeune de la Ligue des Champions cette année, mais vous ne disputerez pas de compétition européenne en 2021/22. Est-ce que ça vous inquiète ?

Pas tant que ça. C’était une belle récompense, j’en suis très content, mais on va avoir un gros championnat cette année [en France]. Ça va être plus dur de jouer en championnat qu’en Ligue des Champions, donc je ne suis pas vraiment inquiet.

Il faut dire que le niveau de la Betclic Elite sera tout autre, au regard des différents recrutements estivaux, partout en France…

Oui, ça va être intéressant pour nous, les jeunes. Le niveau et l’intensité vont augmenter, on va pouvoir montrer que l’on peut jouer et je pense que c’est bien pour nous.

Justement, la génération montante du basket français (2000/2001), dont vous faites partie, ne cesse de faire parler d’elle, avec plusieurs joueurs qui sont carrément évoqués à la Draft NBA. Vous êtes en contact, les uns avec les autres ?

Toujours, oui. On s’est tous côtoyés en espoirs, on se connait à peu près tous et on discute entre nous. Je ne suis pas proche de tout le monde, mais on est en contact.

Pour terminer, faut-il comprendre que votre objectif est de rejoindre la NBA, dans un an ?

Je veux surtout confirmer ma dernière saison, et on verra ensuite où ça me mène.

Propos recueillis à Paris

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