NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.84NEW1.99Pariez
  • LA 1.39DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Les secrets du calendrier NBA

NBA – Comment organiser 1 230 matches de saison régulière en six mois ? C’est le défi qui se présente à la ligue chaque année et les hommes derrière cette mission racontent leur travail.

Chaque année, quand le calendrier de la saison régulière tombe, il est décortiqué pour savoir quelles équipes auront le plus de « back-to-back », le moins de repos, le plus de voyages… Et cette saison, comme en 2020/2021, avec en plus la petite nouveauté des matches « aller/retour ».

Mais comment ce calendrier riche de 1230 matches, étalés sur six mois, est-il construit ? Dans un article très détaillé, The Athletic a posé la question à Tom Carelli, qui s’occupe de ce sujet pour la NBA, et Evan Wasch, chargé lui des statistiques avancées.

« Heureusement, on est aidé par un ordinateur qui possède un système très puissant qui révèle des milliards de possibilités », explique Evan Wasch. « Et il nous montre les seules possibilités qui rencontrent les objectifs qu’on a fixés. C’est la première ébauche et on part de ça. C’est autour de deux semaines de travail entre le premier calendrier qui sort de l’ordinateur et le moment où il est dévoilé. Il y a quoi, 20-25 brouillons, entre nos modifications, les commentaires de chaque équipe, les disponibilités des salles etc. »

Un travail en collaboration avec les chaînes de télévision

C’est un travail de fourmi avec toutes ces dates, franchises et combinaisons. Surtout qu’il faut ensuite en discuter avec les chaînes de télévision pour organiser la diffusion des matches.

« On a quelqu’un, Pat Harrel, qui travaille dans l’équipe d’Evan », poursuit Tom Carelli. « Son boulot est de garder un œil sur l’ordinateur, d’observer les modèles qu’on a vus et de changer si cela ne suit pas le chemin qu’on veut prendre. Parfois, il suffit de quelques minutes. On regarde le brouillon et on se dit qu’on ne peut pas faire ce match des Clippers à Boston à ce moment-là. Donc on doit corriger ça, on jette ce brouillon et on en fait un autre. Et on parle tout le temps avec ESPN et Turner. »

Tout est une affaire d’équilibre pour les hommes qui travaillent sur ce calendrier, et parfois de bon sens.

« La plus mauvaise façon de construire un calendrier, c’est d’isoler les 41 matches à l’extérieur », rappelle Evan Wasch. « Car alors, ça fait 82 voyages à effectuer dont certains seront très, très longs. Donc bien sûr, quand une équipe traverse le pays, elle joue plusieurs rencontres. On ne va pas sur la cote Est pour un match, mais pour trois, quatre ou cinq, car c’est plus rentable. Même dans sa propre conférence, on ne va pas demander aux Clippers d’aller à Oklahoma City, ou à Phoenix ou à San Antonio, pour un match. Pourquoi pas les réunir ? »

Un code couleur pour les « back-to-back »

Se pose alors l’épineuse question des « back-to-back », qui sont de moins en moins nombreux, saison après saison, depuis quelques années maintenant.

La preuve : en 2014, chaque équipe en disputait autour de 20 et sept ans après, la moyenne est descendue à 13.5. Une différence notable pour les organismes des joueurs, mais Tom Carelli et Evan Wasch insistent pour dire qu’éliminer tous ces enchaînements de deux matches en deux jours n’aurait aucun sens.

« Il y a 82 matches pendant la saison et si on retire les six jours du All-Star Break, Noël et Thanksgiving, ça fait à peu près 170 jours de compétition », calcule Evan Wasch. « Ainsi les équipes jouent en moyenne un jour sur deux. Donc si on élimine les back-to-back, il faut jouer tous les deux jours et il n’y a alors plus deux ou trois jours entre les rencontres. Et ce sera très compliqué au niveau de la disponibilité des salles. Sans oublier que, sans back-to-back, les équipes n’auraient plus aucune journée pour s’entraîner. »

La difficulté pour la ligue est alors de proposer des « back-to-back » équilibrés. Il faut éviter qu’une équipe dispute son deuxième match en deux jours après un long voyage face, par exemple, à une formation qui est à domicile et n’a pas joué depuis trois jours. Pour ça, la NBA a mis en place un code couleur : vert pour ce qui est acceptable, jaune pour ce qui est raide, mais toujours acceptable, enfin rouge pour ce qui est inacceptable.

« Si une équipe a joué le soir d’avant et que l’adversaire non, alors on considère qu’il y a une fatigue supplémentaire pour la première équipe », raconte Evan Wasch. « Avec Tom Carelli, on a mis ces couleurs en place pour chaque back-to-back, avec les distances entre chaque ville. Un très bon exemple, ce sont les back-to-back à Portland et Denver. Les équipes nous disaient que c’était incroyablement difficile car le déplacement était très long, l’aéroport de Denver est à une heure du centre-ville, il y a l’altitude aussi… Donc désormais, c’est un back-to-back rouge et c’est interdit dans le calendrier. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →