« La WNBA était le bébé de mon père. » Ainsi s’est exprimé le fils de David Stern, Eric, lors de la cérémonie d’introduction au Women’s Basketball Hall of Fame, qui se tenait hier soir à Knoxville (Tennessee).
Comme annoncé l’année dernière, l’ancien patron de la NBA (1984-2014), décédé le 1er janvier 2020, y a été introduit pour son rôle dans la création de la WNBA en 1996.
« C’est quelque chose pour lequel il a dû se battre, a poursuivi son fils, qui le représentait. Il a dû beaucoup s’investir sur le plan professionnel, et même un peu sur le plan personnel, pour y parvenir. Il y avait beaucoup de sceptiques. Il avait tendance à apprécier les conflits et ne s’en souciait pas du tout. »
Son combat avait déjà été salué l’an passé par Val Ackerman, la première présidente de la WNBA en 1997. Elle avait évoqué les « convictions profondes » de l’homme qui avait « brillamment marié le basket féminin avec les moyens de la NBA. Un business solide, une touche de marketing et cette vision ont produit une ligue qui reste un phare pour le sport féminin mondial. »
Hier soir, son fils a également rappelé qu’il avait « beaucoup travaillé pour les droits civiques dans sa jeunesse. Il avait une forte conviction envers l’équité et l’égalité. »
L’ancien commissioner NBA a rejoint le panthéon féminin en compagnie de quelques légendes du basket féminin : les Américaines Tamika Catchings, Swin Cash et Debbie Brock, et l’Australienne Lauren Jackson. Cette classe exceptionnelle a été complétée par Carol Callan, Sue Donohoe et Carol Stiff, investies respectivement aux échelons de USA Basketball, de la NCAA et d’ESPN.
Tomorrow is the day! The 2021 Induction Ceremony will be taking place tomorrow night at 6pm in Knoxville, TN or watch it from home on ESPN3. Help welcome these new inductees into the WBHOF family. #wbhofinduction21 pic.twitter.com/vb5m0JcAJh
— WBHOF (@WBHOF) August 20, 2021