Vincent Collet a beaucoup étudié les systèmes et le style de Gregg Popovich. Le sélectionneur français admire ainsi énormément celui des Etats-Unis. Alors, à la fin du match, alors que les Bleus venaient encore de faire tomber Team USA, il semblait presque s’excuser d’avoir à nouveau battu le légendaire coach texan.
Mais si Evan Fournier a brillé pour porter les Bleus, cette victoire porte aussi la marque du coach.
En place depuis 2009, Vincent Collet a ainsi constamment rappelé durant le match le cadre qui pouvait permettre aux Bleus de l’emporter face à cette sélection américaine qui se connait mal. Il fallait surtout limiter les pertes de balle et assurer le repli défensif, pour priver Team USA de jeu rapide, son arme préférée. Il fallait aussi multiplier les coupes, la défense collective américaine n’étant clairement pas au point pour réagir à trop de mouvements. Il fallait aussi gagner la guerre du rebond, et le sélectionneur n’a pas hésité à associer Rudy Gobert et Vincent Poirier pendant quelques minutes, la France remportant finalement cette bataille 42-36. De quoi s’offrir de nouvelles chances et priver encore davantage les Etats-Unis de jeu rapide.
Rendez-vous mercredi, à 14h00, face à la République tchèque
Pas question toutefois pour Vincent Collet de s’enflammer. Contrairement à ses détracteurs, il a toujours l’objectif global en tête et, pour les Bleus, il s’agit de sortir des poules et se qualifier pour les quarts de finale.
Dans cette optique, le sélectionneur a toujours dit que le match clé serait le deuxième, face à la République tchèque. Ce sera mercredi, à 14h00, et une victoire enverrait (quasiment) la France en quart.
« J’ai dit aux joueurs, dès le début, que même si nous battons Team USA, le deuxième match sera le plus important », explique Vincent Collet en conférence de presse. « Pour moi, c’est toujours vrai. Nous devons nous calmer, ce qui n’est pas facile après ce genre de match, et être prêts pour mercredi et la République tchèque. »
Certes, ce deuxième match face aux Tchèques de Tomas Satoransky et Jan Vesely est toujours clé, mais cette première victoire face à Team USA met la France en position idéale afin de poursuivre la compétition.