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JO de Tokyo I Présentation du Groupe B, avec l’Australie et l’Allemagne

Jeux Olympiques – Toujours placée mais jamais médaillée, l’Australie part favorite de ce Groupe B où se retrouvent deux rescapés des TQO, l’Allemagne et l’Italie, en plus de la seule nation africaine du tournoi, le Nigeria.

Les Jeux Olympiques de Tokyo ont officiellement démarré hier, 23 juillet, et le tournoi de basket se tiendra dans la foulée, du 25 juillet au 7 août prochain.Avec un plateau de trois groupes plutôt costauds, dont des stars mondiales comme Kevin Durant, Luka Doncic, Rudy Gobert ou encore Ricky Rubio, le MVP de la dernière Coupe du Monde, une nouvelle formule qui ne laissera que peu de place à l’erreur, et des conditions sanitaires (et générales) tout à fait particulières, tous les éléments sont réunis pour une compétition disputée et indécise jusqu’au bout.

Après la preview complète du Groupe A, Basket USA vous propose aujourd’hui de vous familiariser avec les forces en présence dans le Groupe B, avec l’Allemagne, l’Australie, l’Italie et le Nigéria, avant de terminer notre grande présentation olympique demain avec le Groupe C, composé de l’Argentine, l’Espagne, le Japon, et la Slovénie.

ALLEMAGNE

Comment en sont-ils arrivés là ? 

Après avoir terminé 18e seulement de la dernière Coupe du Monde, la Mannschaft a dû passer par la case TQO, battant la Croatie chez elle en demie, puis le Brésil en finale, avec Moritz Wagner en MVP.

Le coach : Henrik Rödl

Joueur mythique après avoir notamment fait ses classes en Caroline du Nord, au lycée puis chez les Tar Heels, Rödl a réussi une très belle carrière, avec son club de toujours de l’Alba Berlin. Champion NCAA en 1993, il a également été sacré champion d’Europe à l’EuroBasket la même année et il était même de l’épopée allemande de 2002 au Mondial. À la tête de la sélection depuis 2017, Henrik Rödl essaye d’insuffler une nouvelle dynamique, pour ce qui est la deuxième apparition allemande sur les cinq dernières olympiades (l’autre étant à Pékin avec Dirk Nowitzki).

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Maodo Lo (Alba Berlin), Joshiko Saibou (Chalons Reims), Andres Obst (Bayern Munich), Lukas Wank (Fraport)

Ailiers : Isaac Bonga (Washington Wizards), Danilo Barthel (Fenerbahçe Istanbul), Niels Giffey (Kaunas), Johannes Thiemann (Alba Berlin), Jan Niklas Wimberg (Chemnitz)

Intérieurs : Moritz Wagner (Orlando Magic), Johannes Voigtmann (CSKA Moscou), Robin Benzing (Saragosse)

La star de l’équipe : Moritz Wagner.

Passé successivement par Washington, Boston et Orlando cette saison, Moritz Wagner a trouvé une belle opportunité au Magic, avec 11 points, 5 rebonds de moyenne sur la fin de saison. En confiance après avoir obtenu 26 minutes de temps de jeu à Orlando, il a enchaîné sur un TQO de fort belle facture, à 14 points, 4 rebonds en 19 minutes de moyenne seulement, dont sa grosse performance à 28 points en 28 minutes pour assommer le Brésil en finale du TQO de Split.

Leur identité de jeu

Mélange de bons joueurs d’Euroleague et de joueurs de complément en NBA, la sélection allemande souffre évidemment de l’absence de deux de ses pièces maîtresses, en Dennis Schröder et Daniel Theis (voire quatre si l’on inclut Maxi Kleber et Isaiah Hartenstein), mais elle possède un bon profil de poil à gratter avec une raquette qui en impose malgré tout, avec Johannes Voigtmann et Moritz Wagner, et sa brochette de six joueurs à 2m05 ou plus.

Sur les postes arrières, Maodo Lo (13 points, 4 passes) et Joshikou Saibou (10 points, 2 passes) ont été au diapason au TQO croate, deuxième et troisième meilleur scoreurs. Avec leurs version des « tours jumelles », les Allemands aiment jouer le pick & roll pour lancer leurs attaques dans l’axe, ou tout simplement créer un point de fixation intérieur pour initier un mouvement collectif. Difficile à manoeuvrer, la Mannschaft pourrait bien s’inviter en quart et jouer à fond sur son statut d’outsider… comme en 1993 !

AUSTRALIE

Comment en sont-ils arrivés là ?

Sans grande compétition dans la zone Océanie, l’Australie s’est qualifiée aux JO, du simple fait de passer la phase de poules lors de la dernière Coupe du Monde, quand la Nouvelle-Zélande a chuté.

Le coach : Brian Goorjan

Légende du coaching en Australie, avec pas moins de six titres de champion et autant de meilleur coach en NBL, Brian Goorjan est toujours sur le circuit, à 67 ans, aux manettes des Hawks d’Illawarra, après avoir tenté sa chance pendant dix ans en Chine. Déjà sélectionneur des Boomers pour les JO d’Athènes et de Pékin, il a repris les commandes l’année passée, après une 4e place à la Coupe du Monde. Comme ses joueurs, Coach Goorjan veut concrétiser…

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Patty Mills (San Antonio Spurs), Matthew Dellavedova (Melbourne), Dante Exum (Houston Rockets), Chris Goulding (Melbourne),  Nathan Sobey (Brisbane)

Ailiers : Joe Ingles (Utah Jazz), Josh Green (Dallas Mavericks), Matisse Thybulle (Philadelphie Sixers)

Intérieurs : Aron Baynes (Toronto Raptors), Jock Landale (Melbourne), Duop Thomas Reath (Etoile Rouge de Belgrade), Nic Kay (Shimane Susanoo)

La star de l’équipe : Patty Mills.

Porte-drapeau de la délégation australienne, Patty Mills est entré à jamais dans l’histoire olympique, et celle de son pays, en devenant le premier Aborigène à le faire. La réputation de Mills n’est plus à faire sur les parquets internationaux, avec 23 points, 4 passes à la dernière Coupe du Monde par exemple. Infatigable scoreur, capable de gros coups de chaud à 3-points, il est un joueur qui se transcende quand il défend les couleurs de son pays. À surveiller comme le lait sur le feu…

Leur identité de jeu

Récemment classée n°1 au ranking de la FIBA, l’Australie est comme toujours considéré comme un des favoris aux médailles avec un jeu physique et sa ribambelle de joueurs NBA, dont les vétérans Patty Mills, Joe Ingles, Matthew Dellavedova ou encore Aron Baynes, mais aussi l’arrivée de Mathisse Thybulle (à défaut de son coéquipier aux Sixers, Ben Simmons). Riches en talent, les Boomers sont cependant pauvres en médaille olympique, toujours à zéro !

Eternel « Poulidor » des compétitions internationales, quatrième à Rio en 2016 (et ce pour la quatrième fois de leur histoire olympique) et quatrième en Chine en 2019, l’Australie va peut-être finir par passer le cap cette année à Tokyo. La continuité de leur effectif et leur expérience jouent en leur faveur. Mais leur passé récent relate bien une vraie tendance à trembler dans les matchs qui comptent. C’est plus ou moins une dernière Danse pour les trentenaires Mills, Ingles et Baynes. Pour un final en apothéose ?

ITALIE

Comment en sont-ils arrivés là ?

Comme la République Tchèque au Canada, ou l’Allemagne en Croatie, l’Italie a créé la surprise en Serbie, en battant le pays hôte en finale de leur tournoi. C’est la première qualification italienne aux JO depuis leur médaille d’argent à Athènes en 2004, avec la génération Basile – Chiacig – Marconato.

Le coach : Meo Sacchetti

Ancien joueur, notamment sacré champion d’Europe en France en 1983, Meo Sacchetti est un coach respecté depuis plusieurs décennies en Italie. C’est surtout à la tête du club de Sassarri qu’il a connu son heure de gloire dans les années 2010, avec le titre de meilleur coach en 2012 et le titre de champion en 2015. Nommé sélectionneur depuis 2017, il a semble-t-il trouvé la bonne formule pour relancer les Azzuri.

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Nicolo Mannion (Golden State Warriors), Marco Spissu (Sassari), Ricardo Moraschini (Milan), Stefano Tonut (Venise), Alessandro Pajola (Virtus Bologne)

Ailiers : Danilo Gallinari (Atlanta Hawks), Simone Fontecchio (Vitoria), Michele Vitali (Venise)

Intérieurs : Nicolo Melli (Milan), Achille Polonara (Fenerbahçe Istanbul), Amedeo Tessitori (Virtus Bologne), Giampaolo Ricci (Milan)

La star de l’équipe : Achille Polonara

Elu MVP du tournoi de Belgrade, avec ses 17 points et 9 rebonds de moyenne (à un excellent 69% de réussite aux tirs), Achille Polonara n’a fait que confirmer sa progression de ces dernières saisons. L’ailier fuyant qui va passer de Vitoria au Fenerbahçe est une des valeurs montantes sur la scène Euroleague avec sa polyvalence mais aussi des qualités athlétiques sous-cotées. Capable de partir en dribble sur sa main gauche, comme de frapper derrière l’arc (à 6/8 en finale du TQO), il va être un poison. Il est en tout cas au sommet de son basket.

Leur identité de jeu

Si Danilo Gallinari a rejoint sa sélection dès que les playoffs des Hawks ont pris fin en finale de conférence Est, ça n’a pas été le cas pour deux autres vétérans du groupe, revenus au pays, Marco Belinelli (à la Virtus Bologne) et Luigi Datome (à Milan), qui ont préféré faire l’impasse après une saison difficile et après avoir beaucoup donné à la Squadra. N’empêche, l’Italie a encore réuni une belle bande de pistoleros, des joueurs qui n’hésitent pas à tirer à 3-points, avec 32 tentatives par match, plus grosse marque du TQO serbe.

De plus, même s’il n’est que la doublure de la doublure de Stephen Curry à Golden State, Nico Mannion a prouvé qu’il n’avait pas perdu son temps dans la Baie, et en G-League. À 18 points et 4 passes de moyenne sur le tournoi pré-olympique, le rookie des Warriors apporte toute sa percussion et permet de créer beaucoup de décalages. Avec un jeu électrique et la volonté de relance permanente, l’Italie va jouer son va-tout. Dans un bon soir, comme en attesteraient volontiers les Serbes, ça peut faire mal…

NIGERIA

Comment en sont-ils arrivés là ?

C’est à la faveur de leur 17e place à la dernière Coupe du Monde, peu reluisante mais première nation africaine, que le Nigeria s’est qualifié pour Tokyo. C’est leur troisième apparition de suite aux JO, le Nigeria succédant à l’Angola comme nation n°1 en Afrique…

Le coach : Mike Brown

Oui, c’est bel et bien le Mike Brown des Cavs et des Lakers. Assistant de Steve Kerr à Golden State ces cinq dernières saisons, il a accepté en février 2020 d’enfiler la casquette de sélectionneur du Nigéria. Et ça fait parfaitement sens quand on sait que la majorité de l’effectif nigérian évolue dans l’univers NBA (neuf sur douze si on inclut Nwamu en G-League). Pour sa première incursion sur la scène FIBA, Coach Brown a déclaré vouloir faire briller le basket africain. Ça veut dire un quart de finale…

L’effectif complet

Meneurs – Arrières : Josh Okogie (Minnesota Timberwolves), Gabe Vincent (Miami Heat), Ike Nwamu (Fort Wayne), Miye Oni (Utah Jazz), Caleb Agada (Hapoel Beer Shiva)

Ailiers : Precious Achiuwa (Miami Heat), Jordan Nwora (Milwaukee Bucks), Kezie Okpala (Miami Heat), Obi Emegano (Fuenlabrada),

Intérieurs : Chimezie Metu (Sacramento Kings), Ekpe Udoh (Virtus Bologne), Jahlil Okafor (Detroit Pistons)

La star de l’équipe : Gabe Vincent

Avec des Josh Okogie, Precious Achiuwa voire Chimezie Metu dans l’équipe, c’est bien Gabe Vincent qui semble être le véritable leader. Utilisé avec parcimonie dans la rotation d’Erik Spoelstra à Miami, 13 minutes pour 5 points et 1 passe, il profite à plein de ses responsabilités accrues chez les Tigers. Auteur de 21 points pour faire tomber l’équipe américaine en amical à Las Vegas, Gabe Vincent a fait parler toute sa vivacité et son adresse de loin. À voir si le Californien de naissance tiendra sur la longueur du tournoi.

Leur identité de jeu

Après avoir tapé le Team USA et l’Argentine à Las Vegas, le Nigeria est rentré dans le rang en se faisant largement surclasser par l’équipe B d’Australie. Athlétique mais toujours aussi irrégulier d’un match à l’autre, le Nigeria présente pourtant un des effectifs les plus solides de son histoire, après avoir creusé pour aller récupérer des enfants de la Diaspora, nés ou ayant grandi aux Etats-Unis (dont Vincent et Okafor).

Avec beaucoup de longueur, de vitesse et de verticalité, le Nigeria a le potentiel pour créer la surprise dans ce Groupe B. Mais il leur faudra rester rigoureux et fidèles à leur ligne de conduite collective face à des équipes expérimentées qui sauront pousser les bons boutons. Dans ce registre, la présence d’un ancien MVP d’Euroleague comme Ekpe Udoh fait du bien défensivement. Après avoir soufflé le chaud et le froid en préparation, les Tigres nigérians doivent trouver la bonne carburation…

Le programme

Dimanche 25 juillet
Iran – République Tchèque (3h)
Allemagne – Italie (6h40)
Australie – Nigéria (10h20)
France – Etats-Unis (14h)

Lundi 26 juillet
Argentine – Slovénie (6h40)
Japon – Espagne (14h)

Mercredi 28 juillet
Nigéria – Allemagne (3h)
Etats-Unis – Iran (6h40)
Italie – Australie (10h20)
République Tchèque – France (14h)

Jeudi 29 juillet
Slovénie – Japon (6h40)
Espagne – Argentine (14h)

Samedi 31 juillet
Iran – France (3h)
Italie – Nigéria (6h40)
Australie – Allemagne (10h20)
Etats-Unis – République Tchèque (14h)

Dimanche 1er août
Argentine – Japon (6h40)
Espagne – Slovénie (10h20)

Mardi 3 août
Quarts de finale

Jeudi 5 août
Demi-finales

Samedi 7 août
Finales

La présentation du Groupe A

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