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La saison raccourcie a laissé des traces sur le physique des joueurs

NBA – Cette saison 2020-2021 raccourcie mais aussi condensée aura été historiquement propice aux blessures.

« Mentalement, physiquement, spirituellement, émotionnellement, c’est épuisant ». Voilà comment LeBron James a récemment décrit son expérience de l’enchaînement de la fin de saison dernière dans la « bulle » et un exercice 202-2021 en mode accéléré.

Pour le coup, le King a vraiment fini la saison 2020-2021 complètement lessivé. LeBron James n’est pourtant pas le moins robuste des joueurs de la ligue, même s’il fait désormais des plus âgés. Finalistes dans la « bulle » qu’ils ont quitté en octobre, le Heat de Miami et les Lakers de Los Angeles n’ont d’ailleurs pas franchi le premier tour des playoffs, huit mois plus tard. Voilà qui en dit long sur l’état de fatigue général en NBA à l’heure actuelle.

Quand le corps dit stop

Avec le Covid, la gestion des blessures a été le principal enjeu de cette saison pas comme les autres pour les franchises NBA. Si le vaccin a progressivement permis à l’ensemble des acteurs de mettre un sérieux coup à la propagation du virus au sein de la ligue, les blessures ont eu tendance à se multiplier en raison du calendrier condensé de la saison mais aussi du « training camp » raccourci.

A l’annonce du calendrier déjà, les différents staff médicaux s’inquiétaient d’éventuelles lésion de « tissus mous » comme les ischio-jambiers, accompagnées de rechute. Ça n’a pas loupé, preuve en est avec les cas de Mike Conley et James Harden, actuellement indisponibles à cause de rechutes dues à des élongations aux ischio, mais aussi de Davis Bertans dont le mollet avait lâché de nouveau. On n’oubliera pas de citer les nombreux absents de ces playoffs comme Jamal Murray, Jaylen Brown ou encore Thomas Bryant et Victor Oladipo.

D’après Kevin Pelton d’ESPN, le nombre moyen de joueurs mis à l’écart par match en raison de blessures (hors Covid et repos) a ainsi atteint 5.1 en moyenne, soit plus de 2.5 joueurs manquants en moyenne par équipe ! C’est le chiffre le plus élevé depuis dix ans, date à laquelle des données ont commencé à être répertoriées en ce sens.

On peut aussi noter des absences répétées parmi les joueurs « All-Stars », à savoir les plus sollicités puisqu’ils ont même du jouer pendant le « All-Star Break ». Chacun des joueurs « All-Stars » ont ainsi manqué 13.7 matchs en moyenne en saison régulière en 2020-2021, soit 370 matchs ratés sur les 1944 possibles (19%). C’est là aussi le taux le plus élevé jamais recensé.

Plus de voyages, moins d’entraînement et de récupération

Ce qui a notamment changé par rapport à la « bulle », c’est le retour de la multiplication de longs trajets en avion et donc l’augmentation de la fatigue, une moins bonne récupération et qualité de sommeil. D’autant plus que le calendrier, certes de 72 matches, a été condensé avec le retour des séries de quatre matches en cinq jours, et plus de back-to-back que ces dernières années.

Pour des raisons évidentes de fatigue et de gestion du physiques des joueurs, de nombreuses franchises ont ainsi dû annuler des séances, juste pour allonger les courtes périodes de repos aux joueurs, une situation là encore inédite qui a encore entraîné des dérèglements.

« Lorsque vous ne pouvez pas vous entraîner, vous favorisez le risque de blessures des tissus mous. C’est un fait connu », a ainsi déclaré un responsable d’une équipe NBA en charge de la préparation physique.

Le mot d’ordre pour 2021-2022 : concertation

La saison régulière a toutefois réussi à aller à son terme, ce qui était loin d’être promis début décembre. Les enjeux concernent désormais le calendrier 2021-2022 alors qu’on se dirigerait à nouveau vers une intersaison écourtée, avec une Summer League mi-août et le début du camp d’entraînement qui pourrait intervenir fin septembre en vue d’une reprise de la saison régulière entre le 15 et 25 octobre?

Un timing acté en accord avec le syndicat des joueurs qui a exprimé sa volonté de retrouver le plus rapidement possible un calendrier normal avec 82 matchs d’une saison débutée en octobre et des Finals en juin.

Si elle a d’abord démenti l’augmentation du nombre de blessures dues à une saison condensée, la NBA reste consciente du phénomène d’usure physique et mentale grandissant chez ses joueurs. Une concertation avec l’ensemble des GM et autres membres de staff devrait avoir lieu sur la façon de proposer le calendrier le mieux adapté pour 2021-2022. « Tout le monde est partisan pour moins de déplacement », a ainsi glissé un GM d’une équipe actuellement en playoffs, au sujet des principales doléances récoltées auprès de ses joueurs. Solution envisagée déjà effective cette saison : grouper les rencontres entre deux franchises lorsqu’elles doivent s’affronter plusieurs fois.

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