Pour Frank Vogel, l’attaque des Lakers est sur la bonne voie

Sans vraiment impressionner, avec un LeBron James en mode diesel et un Anthony Davis touché au genou, les Lakers abordent le Game 4 du premier tour contre Phoenix, ce dimanche soir (21h30), avec l’avantage et deux victoires de rang (2-1).

Ce qui manque encore aux champions en titre, pour faire exploser la défense des Suns et mettre la main avec autorité sur la série, c’est de l’adresse extérieure. Avec un vilain 24/87 à 3-pts, soit 27% de réussite depuis le début de la série, les Californiens peinent à frapper de loin. Néanmoins, ils prennent quasiment la totalité (92%) de leurs tirs avec beaucoup d’espace, sans un défenseur à moins d’un mètre du shooteur.

Ce constat, que c’est donc la finition qui fait défaut et pas la qualité des tirs, rassure un Frank Vogel confiant pour la suite des événements.

“On va dans la bonne direction, même si on n’y est pas encore”, estime le coach à The Athletic. “Je vois des morceaux de ce qu’on est capable de faire à pleine puissance, avec notre vitesse, notre taille à l’intérieur. Le shoot à 3-pts n’est pas encore réglé, mais on est capable de bien faire bouger la balle, de développer notre spacing.”

Après trois matches, parmi les plus maladroits à Los Angeles, on retrouve Kentavious Caldwell-Pope à 1/13, Kyle Kuzma à 2/11 ou Wesley Matthews à 2/9 et Alex Caruso à 2/7…

“On croit en nos shooteurs et aussi dans les statistiques”, poursuit Frank Vogel. “Si on applique bien nos systèmes, on fait de meilleures passes, de meilleures lectures, de meilleurs écrans etc. Cela génère des shoots de grande qualité et on y croit : ça va finir par tomber dedans.”

Pour que les Lakers fassent le doublé, ou commencent même par écarter Chris Paul et sa bande et évitent de se mettre trop en danger, il va falloir effectivement mieux shooter. Même si, actuellement, la défense compense très bien (seulement 98.7 points de moyenne encaissés dans ce premier tour) et permet d’être devant.

“Si on défend et qu’on prend les rebonds, on a toujours une chance de gagner en playoffs”, rappelle l’ancien coach des Pacers et du Magic. “Avec la puissance offensive qu’on possède, on a une chance de faire quelque chose de grand. Mais ça commence en défense et on doit faire mieux offensivement. On était contrarié par notre niveau en première période du Game 3, donc j’espère que la seconde mi-temps sera un aperçu de ce qu’on sera capable de faire quand on aura atteint notre potentiel maximum collectivement.”