Les Wolves enchaînent à Houston

Cela ne leur était plus arrivé depuis l’automne 2019 ! Vainqueurs des Rockets, les Wolves enchaînent une 3e victoire de suite, mais ils ont dû attendre la toute fin de match pour se débarrasser d’une équipe de Houston accrocheuse. C’est Karl-Anthony Towns qui avait placé les Wolves sur les bons rails par sa domination de près comme de loin. « KAT » est en grande forme, et après avoir dominé Rudy Gobert, il livre un magnifique duel à la paire Olynyk-Wood.

Le show Juancho

D’ailleurs, les Rockets proposent de très belles choses en attaque avec Kevin Porter Jr. à la manœuvre. Il est maladroit, mais il s’applique à lancer les systèmes, les écrans sont bien posés, il y a du mouvement et Houston est au contact (16-13). C’est Juancho Hernangomez qui va être le premier à donner de l’air aux Wolves avec deux paniers primés. D’un seul coup, l’écart passe à +10 (28-18), et voilà Houston embarqué dans un match de traînards.

À Minnesota, Hernangomez est bouillant, et c’est lui qui maintient l’écart, parfaitement servi par Jarred Vanderbilt. En fait, c’est « Juancho » contre Houston, tant il n’y a que lui qui est dangereux dans ce deuxième quart-temps (46-39).

Après ce superbe passage, Chris Finch peut le rappeler sur le banc, et c’est D’Angelo Russell qui prend le relais. Il délivre caviar sur caviar, et les Wolves reprennent dix points d’avance (57-47) après un dunk arrière de Towns. Sur un panier au buzzer de Christian Wood, Houston rejoint les vestiaires avec neuf points de retard (59-50).

La suite sera plus compliquée pour les Wolves, et c’est la faute de Christian Wood. L’intérieur de Houston se prend pour Kevin Durant, et il joue de plus en plus au large. Sur son premier pas, il élimine Towns, et les Rockets reviennent à -1 (64-63). À ses côtés, Olynyk est parfait, et Jae’Sean Tate confirme qu’il fait partie des meilleurs rookies de la saison. Résultat : Houston passe devant (72-69) et attaque le dernier quart-temps avec un point d’avance (79-78).

La 6e faute de Karl-Anthony Towns

Tout est à refaire pour les Wolves, et il faut trouver un moyen de freiner Kenyon Martin Jr. déchaîné au dunk. L’enthousiasme est côté Rockets et c’est finalement l’agressivité de Towns qui fait la différence.

Une trop grande agressivité même puisqu’il doit gérer ses fautes. Mais sa puissance fait la différence, et les Wolves reprennent la main (88-85). À ses côtés, Anthony Edwards est tout aussi agressif, et il s’en va bâcher Martin, tandis que Hernangomez nous gratifie d’une merveille de « reverse lay-up ». Les Wolves ont repris le large (98-89).

Hélas pour Chris Finch, ses joueurs se relâchent encore, et Houston signe un 7-0 pour égaliser (102-102). Christian Wood a l’occasion de reprendre l’avantage mais il loupe son lancer. Il reste deux minutes à jouer. De l’autre côté du terrain, Towns prend sa 6e faute sur un passage en force. Mais Hernangomez, encore lui, fait la différence. Il contre Porter Jr puis provoque la faute d’Olynyk. Il met ses deux lancers. Derrière, il loupe son 3-points, mais Jarred Vanderbilt met le couvercle. Sur l’attaque qui suit, Christian Wood perd le ballon, et Russell sanctionne. Minnesota vient de signer un 8-0, et Houston est K.O.

Finalement, les Wolves s’imposent 114-107 pour une 3e victoire de suite. Leur coach a prévenu qu’il n’allait reposer personne pour bosser pour la saison prochaine. Sans doute que les Rockets, derniers de la NBA, vont faire pareil.