« Pas de commentaire. » Joe Ingles n’en dira pas davantage sur les propos qu’il a échangés avec les joueurs des Kings, cette nuit. L’Australien a beaucoup « parlé » avec le banc des Californiens durant le match, après ses paniers marqués, mais également avec De’Aaron Fox durant le troisième quart-temps.
Trouver des sources de motivation
Si ce « trashtalking » n’a pas eu de conséquence sur le plan des fautes techniques, cela a tout de même eu un effet sur le cours du jeu, notamment chez Donovan Mitchell. Ces échanges ont même motivé ce dernier.
« Quelqu’un a dit quelque chose à Joe, et pour être franc, Joe a répondu comme je ne l’avais pas entendu répondre depuis un moment. Ça m’a gonflé à bloc car quand Joe s’énerve, je m’énerve aussi. Ça a renversé la vapeur. »
Dans le troisième quart-temps, le Jazz avait en effet plus de difficulté que prévu à se détacher au score face à l’une des équipes les plus faibles de sa conférence. Donovan Mitchell était d’ailleurs particulièrement à la peine avec son tir, avec un maigre ratio de 3/14 à la pause.
La seconde période a été d’un tout autre acabit pour lui, qui a inscrit 14 points de ses 42 points (seulement 12/31 au final), son record égalé cette saison, dans le dernier quart-temps. Son coup de chaud a permis à son équipe de passer un 19-4 fatal aux Kings.
Des « petites choses » pour Joe Ingles
« Le plus important, c’est qu’on ait trouvé un moyen de gagner », retient Donovan Mitchell, premier joueur du Jazz à enchaîner trois matches de suite à 35 points de suite depuis Karl Malone. « C’était moche et je n’ai pas bien shooté. On a commis quelques erreurs en défense et un paquet d’erreurs en attaque, notre attaque stagnait. Mais l’équipe que nous voulons être en juillet doit remporter ce genre de matchs. »
« Lorsqu’une équipe vous rentre dedans dès l’entame de jeu, vous devez trouver un moyen de vous remettre en selle », complète Georges Niang. « Ils se sentaient en confiance et nous voulions en quelque sorte leur enlever cette confiance. Parfois, dans le feu de l’action, on en vient à se chamailler. »
Quant à Joe Ingles, auteur de 20 points et 6 passes cette nuit, il a trouvé la situation amusante.
« Je ne démarre jamais un match en pensant parler avec quelqu’un, mais je suis sans doute impliqué dans plus de discussions que n’importe qui d’autre dans notre équipe. Ce ne sont que des petites choses, franchement. Au fond, je trouve ça vraiment drôle. Mais ça déclenche quelque chose en moi, ça rend le jeu fun. »
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