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NCAA : comme son papa Shawnta, Darnell Rogers (1m58) veut défier les plus grands

Fils de Shawnta Rogers, ancienne gloire de Pro A, Darnell Rogers est le plus petit joueur de l’histoire de la NCAA. Et il est bien décidé à viser encore plus haut.

Darnell Rogers, le fiston de Shawnta Rogers, vient de boucler sa deuxième saison à la petite fac de UMBC, avec 10 points et 2 passes de moyenne et il a décidé d’inscrire son nom au « transfer portal » de la NCAA, c’est-à-dire qu’il va tester le terrain et voir si d’autres facs plus huppées pourraient lui proposer une place.

Vu les circonstances exceptionnelles des deux dernières saisons, largement écourtées ou carrément suspendues, les instances de la NCAA ont autorisé les athlètes à bénéficier d’une année supplémentaire. Pour Darnell Rogers qui a déjà trois saisons derrière lui, ça voudrait dire encore deux saisons à jouer. Avant de tenter l’aventure pro.

« J’ai le niveau, je peux jouer »

Pas encore certain de quitter UMBC, si aucune option plus intéressante ne voit le jour, Darnell Rogers aura en tout cas fait taire nombre de critiques à son égard. Plus petit joueur de l’histoire de la NCAA du haut de son 1m58, il a dû se battre, rien que pour s’inviter au niveau universitaire. Mais il a aussi démontré qu’il était bien plus qu’un « gadget » ou une « mascotte ».

« Je joue face à tout le monde. J’ai toujours eu le sentiment que j’étais meilleur que le gars en face de moi », affirme-t-il sur ESPN. « J’ai déjà joué des arrières de 1m95 ou un peu plus petits. J’ai toujours réussi à tenir ma place. Je ne me fais pas humilier ou ce genre de chose. Personne ne me contre quand je déclenche mon tir et je peux aussi finir au cercle. J’ai le niveau, je peux jouer. »

Comme son père Shawnta (1m63) avant lui, Darnell Rogers voulait jouer pour la fac de George Washington. Mais au dernier moment, il va finalement accepter l’offre de Florida Gulf Coast, où il n’arrivera pas à percer, scotché au bout du banc et limité à 6 minutes de jeu seulement…

À la relance à New Mexico Junior College, il va finalement trouver sa place à UMBC. La saison passée, il avait même démarré sur les chapeaux de roue avec 14 points, 4 passes et 3 rebonds de moyenne, solidement installé dans le cinq majeur. Mais au bout de sept matchs, en novembre 2019, il s’est blessé aux ischio-jambiers, ratant le reste de la saison à gérer d’autres pépins à la jambe gauche.

« Quand j’étais plus jeune, je jouais sur une vitesse seulement. Mon père m’a dit de ralentir, de jouer doucement et d’accélérer ou de jouer vite et ensuite de décélérer. J’avais l’habitude de jouer à fond, d’être partout sur le terrain et d’essayer de voler le ballon à tout le monde. Je voulais défendre sur tout le monde. Il m’a dit de ralentir et de réfléchir davantage avec l’âge. »

« Ça l’a rendu plus fort de voir que j’ai été capable de le faire »

Shawnta Rogers, son paternel, est évidemment bien connu du public français après ses trois belles années au Mans mais aussi des piges à l’Asvel, Chalon et enfin Rouen en 2010 avant de raccrocher. Mais il a aussi eu son heure de gloire aux Etats-Unis, avec une belle carrière universitaire au sein de George Washington, avec notamment une saison à 21 points, 7 passes et 4 interceptions en 1999, en route pour le trophée de meilleur joueur de l’Atlantic 10.

« Il n’est pas le plus grand, on n’est pas les plus grands », souffle Shawnta ROgers, l’ancienne gloire mancelle. « Ça lui a donné l’envie d’y croire et de ne jamais laisser le doute l’emporter. Ça l’a rendu plus fort de voir que j’ai été capable de le faire et maintenant, c’est lui qui en est capable. Peu importe ce que les autres disent. »

Parmi ses faits d’armes, Darnell Rogers a sorti un match à 13 points pour faire douter un temps le grand Georgetown. Quelques matchs plus tard, il a inscrit 16 points… plus 8 rebonds, meilleur total du match dans une victoire face à Delaware. Le coach adverse, Martin Ingelsby, n’en revenait pas.

« Il est peut-être le joueur le plus unique contre lequel j’ai eu à coacher. Il a la capacité à peser sur le match de tellement de manières, c’est quasiment impossible de prévoir son impact au scouting. Il organise son équipe, il score, il attire les fautes et il est une vraie peste en défense. C’est un joueur très polyvalent qui peut faire un peu de tout. J’ai encore plus de respect pour lui en tant que joueur et leader. »

Aligné avec Grant Williams, Harry Giles ou Josh Okogie lors d’un camp de jeunes de Chris Paul, Darnell Rogers fait toujours sourire à première vue. Il peut aussi faire hurler le public par ses accélérations et ses exploits dans les raquettes. Lors d’un tournoi en Jamaïque, la foule avait même hué son coach pour l’obliger à le remettre en jeu : « C’est comme ça partout où on va, le public devient fou. »

Petit mais costaud et ultra-vif, Darnell Rogers ne laisse personne indifférent. De là à convaincre une grosse fac de Division I…

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