Malgré la blessure Malcolm Brogdon, forfait après l’échauffement, les Pacers sont en jambes pour l’entame de ce duel dans la Mecque du basketball. Justin Holiday plante deux banderilles de loin, et Myles Turner ferme l’accès au cercle en détournant deux tirs de suite de Julius Randle. Les Knicks sont dans le dur en attaque, jusqu’à que R.J Barrett allume de loin pour mettre la machine en marche. Les Pacers mettent leur jeu parfaitement en place et mène au score (17-11).
Mais Derrick Rose décide d’aller chercher le cercle pour donner un coup de boost aux siens. Barrett colle une claquette énorme après un tir raté de D-Rose, et les Bockers retrouvent des couleurs en jouant simple et en serrant la vis en défense. Goga Bitadze entre sur le parquet, et en deux temps, trois mouvements, il fait parler de lui. D’abord, par une bâche énorme sur Taj Gibson, puis une action à trois points, qui lui vaut les hourras de ses coéquipiers sur le banc. Après 12 minutes, les Pacers sont devant (32-23).
Rose au buzzer
La « second unit » adverse fait un excellent travail des deux côtés du terrain, et les Bockers enchainent les fautes. Sabonis retrouve le terrain, et se joue d’Obi Toppin comme d’un benjamin, et le rookie passé par Dayton sort illico du parquet. Les Bockers retombent dans leurs travers du premier quart, et les visiteurs en tirent un profit maximum. Turner et compagnie sont dans une superbe dynamique, et ils gardent la main (46-32).
Immanuel Quickley apporte du jus en sortie de banc, et l’ancien de Kentucky perturbe l’équilibre des Pacers. La défense de New York devient plus appliquée, et les effets se font ressentir assez rapidement. Sabonis se casse les dents sur Julius Randle, et la maison Pacers commence à trembler. Doug McDermott assure de loin, mais Barrett lui répond du tac au tac, et Rose plante un panier primé au buzzer, les Knicks sont devant (54-52) !
Randle-Barrett, duo du présent et… d’avenir
Les Knicks reviennent sur leur parquet avec les mêmes intentions et ils gardent la même intensité en défense. Randle continue de montrer les muscles dans son duel face à Sabonis, et Rose est extrêmement précieux dans la gestion du tempo de son équipe. Turner se remet à contrer tout ce qui bouge, et McDermott noircit la feuille de match, rappelant à son ancienne équipe qu’il n’est pas venu dans la Grosse Pomme pour y faire de la figuration (67-64).
Sabonis prend beaucoup de coups, et les arbitres ne sifflent pas grand chose, et l’intérieur lituanien s’énerve. Nate Bjorkgren prend une faute technique pour un gros coup de gueule sur le corps arbitral, et les visiteurs commencent à perdre patience. Turner est très maladroit, Sabonis ne trouve que très peu l’accès au cercle, et l’attaque des Pacers est enrayée, ne tenant seulement que par McDermott et Holiday. Barrett est solide, comme depuis le début de la saison, et après les trois quarts de la rencontre, les Bockers conservent une courte avance (81-78).
Ntilikina assure la victoire
En bon joker, Quickley plante un 3-points et un lancer franc après une faute de T.J McConnell, qui alterne le bon et le très moyen en remplacement de Brogdon. Le duo Sabonis-Bitadze est intéressant, mais le collectif d’Indy joue sur courant alternatif depuis bien trop longtemps. Malgré cela, les débats sont intenses et à l’entrée du money time, et les Pacers ont repris la main (96-93). Randle joue à l’envers, et cherche trop à se frotter à Sabonis, en oubliant en même temps de passer le ballon à ses coéquipiers qui se montrent impatients.
Mais Barrett montre qu’il a beaucoup bossé son tir extérieur, et il plante deux banderilles de loin, et serre son poing de rage. Les Bockers collent un 11-0 en 90 secondes, et l’arrière canadien est en feu des deux côtés du parquet. Nerlens Noel est le protecteur de la peinture locale, et il gobe rebond sur rebond au meilleur moment. Barrett se retrouve sur la ligne des lancers francs et… il rate ses deux tentatives !
Les Pacers ne sont qu’à une possession de retard à 14 secondes du terme (108-106) ! Mais Frank Ntilikina sort de sa boîte, et vole le ballon sur la remise en jeu et file vers le cercle, provoquant une faute de McConnell. Le French Prince convertit ses deux lancers, et les Knicks s’emparent du succès malgré une ultime faute ridicule de Rose sur McConnell au milieu de terrain (110-107).