Le duo Mitchell/Gobert domine les Pacers à l’usure

Portés par une adresse insolente à 3-points (4/4 pour débuter), les Pacers prennent le meilleur départ dans cette affiche qui, « Super Bowl » oblige, se joue à un horaire inhabituel. Particulièrement irrité par l’entame de match de ses hommes en défense, Quin Snyder appelle un temps-mort et, dans la foulée, le Jazz se reprend en empêchant enfin ses adversaires de tirer derrière l’arc (14-14).

Sans Mike Conley, blessé, Donovan Mitchell (11 points) se met en route et, à l’image de son arrière All-Star, la franchise de l’Utah prend progressivement la mesure des joueurs de l’Indiana. Ces derniers enchaînent les maladresses sur le plan offensif, peinant surtout à retrouver de l’adresse. Après un quart-temps, les visiteurs font ainsi la course en tête, grâce à quelques réussites à 3-points (25-20).

Dans le deuxième acte, les attaques ne sont toujours pas à la fête. La rencontre demeure équilibrée et les deux équipes se rendent coup pour coup. Les Pacers s’appuient sur leurs remplaçants pour marquer des paniers et finalement repasser devant. En échec derrière l’arc, le Jazz déjoue comme en début de partie (37-35).

Statu quo au tableau d’affichage

Monté jusqu’à +6 grâce à un pilonnage dans la peinture, l’avantage de la franchise de l’Indiana est comblé par celle de l’Utah au retour en jeu de Rudy Gobert, qui ramène de la sérénité dans la raquette mormone. Aucune des deux formations ne parvient à faire la différence en fin de mi-temps et, à la pause, rien n’est fait dans ce match, où l’intensité physique est au rendez-vous (47-47).

Bataille de duos au retour des vestiaires. D’un côté, Mitchell et Gobert se chargent de mettre les bouchées doubles pour le Jazz. De l’autre, ce sont Malcolm Brogdon et Domantas Sabonis qui disposent de tous les ballons pour faire la décision, chez les Pacers. Si le chrono défile, ce score de parité ne disparaît pas au tableau d’affichage (63-63).

Petit à petit, les joueurs de Salt Lake City semblent malgré tout poser leur empreinte sur cette rencontre. Leurs extérieurs, que ce soit Donovan Mitchell ou Jordan Clarkson, font tourner en bourrique les défenseurs de la franchise d’Indianapolis, ce qui permet à celle de l’Utah de creuser un écart de plus de deux possessions, à l’issue de ce troisième quart-temps (75-68).

Un dernier run salvateur pour le Jazz

Alors qu’il avait réussi à prendre une dizaine de points d’avance, dès les premières minutes de ce dernier acte, le Jazz laisse peu à peu ses adversaires revenir, malgré la présence sur le banc de l’ensemble des titulaires des Pacers. Tout est ainsi à refaire, à l’approche du money-time (83-83).

Moment choisi par Utah pour appuyer sur l’accélérateur, avec un 11-3, par l’intermédiaire de Bojan Bogdanovic, Donovan Mitchell ou encore Joe Ingles. Indiana ne se dégonfle pas pour autant et s’efforce de ne rien lâcher, même si l’écart s’élève toujours à +7, à deux minutes de la fin (98-91). Un retard que les locaux ne parviendront finalement jamais à rattraper, leurs visiteurs ne craquant pas sur la ligne des lancers francs, Rudy Gobert excepté (2/9).

Guidée par son duo All-Star Donovan Mitchell (27 points, 9 rebonds, 11 passes) – Rudy Gobert (16 points, 16 rebonds, 3 contres), la meilleure équipe de la Ligue l’emporte donc 103 à 95, au terme d’une partie accrochée.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.