Les Bucks sont tranquilles, et ils démarrent en exécutant leurs systèmes sans trop de problèmes, face à un Domantas Sabonis qui semble être le seul concerné en défense. Donte DiVincenzo est en jambes, et Giannis Antetokounmpo lui distille plusieurs passes, ainsi qu’a Brook Lopez qui punit de loin. À mi-quart, les Bucks sont logiquement devant au tableau d’affichage (19-10).
Le ballon circule à merveille jusqu’à présent côté Milwaukee (7 passes déjà), et les hommes de Mike Budenholzer déroulent leur jeu, sans être gênés. Le duel d’Européens All-Star Antetokounmpo-Sabonis est de haut vol, et le Lituanien noircit la feuille pour tenter de réveiller les siens, pas vraiment dans le coup pour l’instant.
Bobby Portis entre sur le parquet, et se signale immédiatement. L’ancien ailier-fort des Knicks est intéressant au rebond, au scoring poste bas, mais aussi longue distance, pour le plus grand plaisir de D.J Augustin, qui l’applaudit et lui parle à chaque panier réussi. Les Pacers laissent beaucoup trop d’espaces et de tirs ouverts pour les locaux, et après douze minutes, les Bucks sont bien logiquement en tête (29-21).
Le très bon passage de Forbes
Les joueurs du Wisconsin poursuivent sur leur lancée, et le « Greek Freak » s’approche à grand pas d’un double-double bien avant les temps de passages habituels (9 points, 8 rebonds, 4 passes). Les visiteurs se liquéfient en défense sur le double MVP de la saison, et ne savent pas vraiment quoi faire pour le calmer. Le bateau Pacers prend l’eau de partout, et l’écart s’accentue en deux temps, trois mouvements (57-35).
La « second unit » de Milwaukee fait un travail admirable, avec un Bryn Forbes qui allume de loin à chaque fois que l’occasion lui est offerte. L’ancien Spur brille par son jeu simple, il lit parfaitement bien les mouvements adverses, et se joue à multiple reprises de la défense de Malcolm Brogdon, qui affiche beaucoup trop de déchets face à son ancienne équipe. Giannis Antetokounmpo sort du terrain pour souffler après une première période XXL (14 points à 100% aux tirs, 10 rebonds, 7 passes) et Forbes reprend le jeu en main. Brillant, il est le symbole d’un banc efficace (25 points déjà). Les joueurs d’Indiana sont sonnés, mais heureusement pour eux, ne sont pas encore complètement lâchés à la pause (68-51).
Les Pacers doivent montrer un bien meilleur visage, et Jeremy Lamb met un peu plus de dureté en défense. Sabonis régale de quelques mouvements près du cercle, et lâche quelques caviars dont il a le secret à ses coéquipiers, mais la machine Bucks est encore bien en marche. Holiday met la misère à Brogdon, puis à Lamb, qui commence à un peu trop parler aux arbitres, et Milwaukee poursuit sa marche en avant (80-61). Indiana prend la grêle, la neige et une tornade simultanée et les coéquipiers de Sabonis n’ont aucune idée sur la manière de stopper l’hémorragie collective.
Giannis prend des photos…
Les options offensives des Bucks sont toutes dans un grand soir, et la menace vient de partout, sans exception. Sabonis continue de surnager pour les siens, mais l’écart se creuse toujours plus, et le rouleau compresseur local est inarrêtable. Le « Greek Freak » passe la barre du triple-double (21 points, 14 rebonds, 10 passes décisives) et les Bucks ne voient plus personne dans le rétroviseur. Les Pacers sont à la ramasse et après les trois quarts de la rencontre, les carottes sont presque (trop) cuites (106-72).
Les bancs se vident, et Portis poursuit sa belle prestation d’ensemble. L’ailier-fort se joue du pauvre Géorgien Goga Bitadze, qui tente de lui répondre sur l’action suivante, en vain. Justin et Aaron Holiday se trouvent bien, et les deux frères se font chambrer sur un arrêt de jeu lorsqu’ils s’approchent de leur frère, Jrue, qui leur fait signe qu’il est bien trop tard pour retourner la situation. Les Pacers veulent passer à autre chose, et au plus vite (121-97).
Domantas Sabonis est dépité sur le banc, et Giannis Antetokounmpo s’occupe à… prendre des photos après avoir subtilisé l’appareil du photographe du club. Les Bucks peuvent sourire pour la photo, après une prestation appliquée en tous points, ils se défont très facilement des Pacers (130-110).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.