Battus sur le fil au Rose Garden avec un panier au buzzer de Nicolas Batum, San Antonio avait l’occasion de se venger la nuit dernière.
Orphelins de leur « Big Three » (Duncan, Ginobili et Parker forfaits) et d’Antonio McDyess, les Spurs ont réalisé trois quart-temps de qualité, avant de s’effondrer au début du money time…
Avec un Batum en double double (10 pts, 13 rbds), Portland s’impose 100-92.
« Je pense que mes joueurs ont été fantastiques dans leur esprit de compétition et leur communication. Il leur a juste manqué un peu d’adresse. »
Gregg Popovich a raison de rendre hommage à ses joueurs. A ses joueurs valides. Car les Spurs ont affronté les Blazers sans Tim Duncan (cheville), Manu Ginobili (béquille) et… Tony Parker (tibia) et Antonio McDyess (dos).
Amputé de quatre éléments de son cinq majeur, San Antonio avait pourtant fait le plus dur, prendre les commandes du match après la pause. Sur un 3-points de Danny Green (68-67). Puis Green, sur un dunk, et Gary Neal, permettent aux Spurs de prendre 5 points d’avance (72-67) pour entamer le dernier quart-temps.
Lorsque Neal plante un 3-points d’entrée, on pense alors que San Antonio a fait le plus dur (75-67). Surtout que DeJuan Blair et Neal, encore lui, maintiennent l’écart (80-72) à 9 minutes de la fin.
Mais la suite sera terrible pour les courageux Spurs. Ils encaissent un 15-1 en 7 minutes ! Miller, Roy, Batum, Matthews et Wallace avec un 3-points décisif se relaient, et les Spurs craquent. A deux minutes de la fin, les Blazers mènent désormais 87-81.
Après un temps-mort, Splitter marque (87-83). Mais Portland va terminer le match par un concours de lancers-francs. 13/14 aux LF en une minute !
Score final : 100-92.