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Les Pacers à la découverte de la méthode Bjorkgren

Nate Bjorkgren arrive à Indiana avec les méthodes qui ont fait le succès des Raptors. Pour l’instant, le groupe adhère totalement.

Une page se tourne à Indiana puisque la franchise s’est séparée de Nate McMillan et c’est désormais Nate Bjorkgren qui a pris les rênes de l’équipe. Pour le groupe, qui n’a quasiment pas évolué, il s’agit de découvrir de nouvelles méthodes, et pour l’instant, même si l’équipe a perdu deux fois face aux Cavaliers, elles sont adoptées.

« Toutes les possessions pourraient être différentes » explique Domantas Sabonis à l’Indy Star. « L’attaque a changé. On a un rythme différent. Il n’y a plus autant de pick-and-roll ou d’écrans sur le porteur de balle. Chacun est à son poste, avec un rôle précis. Une fois que ça pénètre, on ressort, et tout le monde a un boulot à faire. C’est comme ça qu’on joue plus vite. »

Jouer vite est le crédo de Nate Bjorkgren, ancien bras droit de Nick Nurse aux Raptors. Jouer vite ne signifie pas cavaler n’importe comment, mais simplement prendre des décisions rapidement.

« Le rythme est important, quand on sort d’un temps-mort, après des lancers, au début de la deuxième mi-temps… Il faut être capable d’être prêt dès qu’on met un pied sur le terrain » détaille Nate Bjorkgren, qui estime que cette recherche du rythme est davantage mentale que physique.

« Il n’y aura pas trop d’actions statiques, comme du pick-and-roll »

C’est un état d’esprit, notamment en attaque puisque le but est de déstabiliser la défense. « Il nous laisse prendre du plaisir, mais on bosse extrêmement dur » témoigne Doug McDermott. « Il y a une bonne ambiance avec lui. Son staff apporte la même énergie. C’est une sensation différente, et les gars adhèrent vraiment. »

Comme l’explique Domantas Sabonis, le pick-and-roll est moins utilisé, avec l’idée de mettre en place une philosophie avec des Pacers moins scolaires, et donc finalement moins statiques. « Je vais jouer sans ballon » prévient Malcolm Brogdon. « On aura un système où la balle circule beaucoup. Il y aura beaucoup de mouvements. Il n’y aura pas trop d’actions statiques, comme du pick-and-roll. Ce sera utile. »

En défense aussi, Nate Bjorkgren ne veut pas enfermer ses joueurs dans un système trop strict. « C’est important pour un entraîneur de varier les choses pendant un match. Je pense que vous allez nous voir défendre sur les écrans sur porteur de balle de plusieurs manières différentes. Vos adversaires sont très bons en NBA, et si vous défendez sur eux de la même façon, encore et toujours, c’est difficile de les contenir. »

Le tout en étant agressif, et même très agressif. « Ce sera clairement plus agressif que d’habitude, et je pense même plus agressif que Toronto » prévient Malcolm Brogdon. « Toronto est une équipe très agressive au large, surtout avec leurs arrières. Nous allons mettre la pression sur le porteur de balle. »

« On était un peu hésitant à dire ou faire certaines choses »

La méthode Bjorkgren est aussi visible hors du terrain puisque cet ancien assistant veut être proche de ses joueurs. Il parle beaucoup avec eux. Il s’est déplacé à Los Angeles pour passer du temps avec Domantas Sabonis. Il a fait de même à Miami avec Victor Oladipo. Il a ainsi passé au moins une journée avec chacun de ses joueurs.

« Simplement pour apprendre à les connaître » se justifie-t-il. « Même pas pour la partie basket, mais simplement pour leur demander si je pouvais être utile, s’ils avaient besoin de quoi que ce soit de ma part… »

Là encore, cette proximité a séduit, et elle apporte de la convivialité au sein du groupe. Justin Holiday assure qu’il y a un changement au sein même du groupe.

« Je ne dirais pas que nous avions peur de parler, mais on essayait de gagner le respect de chacun. On était un peu hésitant à dire ou faire certaines choses. Désormais, on se connaît tous, et quand quelqu’un a besoin de dire quelque chose  à un autre, il le fait. Si on a besoin de féliciter ou d’encourager, on le fait. On peut être beaucoup positif les uns les autres, et dans notre manière de recevoir les critiques ou les compliments, et ça va nous aider à avancer beaucoup plus vite. »

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