Comme Théo Maledon, qui a brillé pour son premier match sous les couleurs du Thunder, le rookie Aleksej Pokusevski (2m13, 18 ans), drafté par OKC en 17e position, en provenance de l’Olympiakos, a été plongé dans le grand bain samedi soir sur le parquet des Spurs.
Si ses trois premiers quart-temps ont été un peu brouillons, avec trois ballons perdus et une certaine maladresse, Aleksej Pokusevski s’est bien rattrapé dans le dernier acte en claquant trois paniers à 3-points sur quatre tentatives, terminant la partie avec 14 points, 8 rebonds et 2 passes décisives.
« Le niveau est plus élevé, mais c’est à peu près la même chose », a-t-il déclaré après la rencontre. « Ici, je suis seul en ce moment, mais j’ai de l’expérience en la matière. Il faut écouter tout le monde. Bien écouter, bien apprendre, et tout ira bien ».
Un nouveau départ
Aleksej Pokusevski a quitté la Serbie à 13 ans pour rejoindre l’Olympiakos. Cinq ans plus tard, c’est un voyage d’une toute autre envergure qu’il a dû effectuer. Son premier match n’a pas été parfait, mais au regard des conditions dans lesquelles le rookie a dû rapidement s’adapter, tout le camp du Thunder s’est montré positif, à commencer par son coach Mark Daigneault.
« Je lui accorde beaucoup de crédit », a-t-il confié. « Il a 18 ans. C’est l’une des choses les plus importantes à retenir. C’est probablement l’un des plus jeunes joueurs de la NBA, si ce n’est le plus jeune. C’est un bon jeune joueur, qui intrigue, qui va continuer à apprendre et à grandir ».
Si tout le monde s’attendait à le voir réussir son adaptation au jeu américain du côté de l’Olympiakos par rapport à son QI Basket déjà développé pour son âge, Dimitris Tsaldris, coach de l’équipe réserve de l’Olympiakos sait que le chemin est encore long.
« C’est un gars très intelligent », a-t-il souligné à The Oklahoman. « Il comprend très bien ce que nous, en tant qu’entraîneurs, lui demandons pendant le match. Il a la capacité d’adapter son jeu à ce dont l’équipe a besoin à chaque match. Mais en même temps, nous devons garder à l’esprit qu’il s’agit d’un gamin de 18 ans. Ses émotions sont encore fragiles. Et il doit encore travailler au niveau de son physique afin de pouvoir défendre au large ».
OKC, le bon plan pour progresser
Aleksej Pokusevski pourra également compter sur ses coéquipiers pour l’accompagner, dont le meneur vétéran George Hill, qui prédit également un bel avenir à son jeune coéquipier.
« Il évolue à un rythme rapide auquel il n’est probablement pas habitué en venant de l’étranger, mais il absorbe tout et il s’améliore de jour en jour. Mais nous l’avons vu à quelques uns de ses bons spots, on a eu de bons aperçus de lui jusqu’à présent à l’entraînement ».
Comme Théo Maledon, Aleksej Pokusevski a en tout cas l’avantage d’avoir été drafté par une équipe qui pourra lui offrir du temps de jeu et donc accélérer son apprentissage.