Outre l’explosif Obi Toppin, les Knicks ont un autre rookie auquel il faudra prêter attention. Sélectionné en 25e position à sa sortie de Kentucky, Immanuel Quickley fait visiblement belle impression durant le camp d’entraînement de New York. Sa qualité première ? Le shoot extérieur.
« Vu comme le jeu est pratiqué en ce moment, c’est en fait cinq gars sur le terrain qui peuvent tirer extérieur », expose-t-il pour NewsDay. « Ça ouvre beaucoup de possibilités de partir en dribble et ensuite, tu peux fixer la défense et ressortir le ballon, créer des passes et jouer en équipe à partir de là. Un bon tir est ta meilleure défense de transition. Le tir extérieur, c’est la base. »
Parmi les cancres de la Ligue à 3-points, à moins de 34% en moyenne, les Knicks ont en plus perdu leurs meilleurs shooteurs durant l’intersaison. Immanuel Quickley va donc pouvoir trouver des minutes rapidement dans la rotation de Tom Thibodeau qui apprécie l’adresse de son rookie, mais pas que.
« Le truc avec lui, c’est qu’il a déjà une grande qualité : il peut shooter aussi bien que n’importe qui dans la ligue. C’est un excellent shooteur. Maintenant, il s’agit d’apprendre tous les autres aspects du jeu et de son équipe. La défense est généralement le plus difficile pour les rookies. Et puis, bien sûr, il faut comprendre les tendances de chaque joueur et des équipes. Le jeu universitaire est très différent de la NBA, donc il y a une phase d’adaptation. Mais j’adore son enthousiasme, son éthique de travail. Il arrive tôt et part tard, il revient même le soir. Il fait tout ce qu’on attend d’un rookie. »
Un rookie modèle
Dans les petits papiers de Thibs, Immanuel Quickley a déjà compris comment la NBA fonctionnait en montrant son sérieux et son application au quotidien. Mais il avoue tout de même avoir encore quelques lacunes à combler.
« Je ne pensais pas que le rythme serait beaucoup plus élevé mais c’est encore plus rapide que je pensais. À Kentucky, ils nous préparent bien à la suite mais jusqu’à ce que tu y arrives et tu fasses ton premier entraînement, il n’y a rien de tel. La vitesse du jeu NBA est le plus gros ajustement mais je m’y habitue chaque jour un peu plus. »
En concurrence avec RJ Barrett, Alec Burks ou encore Austin Rivers sur le poste d’arrière, Immanuel Quickley ne veut pas tout miser sur son tir extérieur seulement. Il sait que sa réussite passera avant tout par un travail acharné. Mais comme il l’a toujours fait au final.
« C’est le type de joueur que je suis. Au début, je ne faisais pas partie des lycéens qui étaient très suivis mais en travaillant dur, tôt le matin et tard le soir, je suis devenu un McDonald’s All American. Je n’ai pas très bien joué lors de mon année freshman [à Kentucky] et puis, je suis revenu pour gagner le trophée de joueur de l’année dans la SEC. Tout arrive avec le travail. Si tu travailles sur ton jeu et tu continues de progresser chaque jour dans un bon état d’esprit, tu vas finir par y arriver. »
Alors que les Knicks veulent redorer leur blason et redonner de la fierté à leurs fans, Immanuel Quickley semble déjà avoir tout compris.