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Après son premier gros contrat, Christian Wood est heureux mais pas encore satisfait

Révélation de l’année chez les Pistons, Christian Wood vient de parapher son premier gros contrat en NBA chez les Rockets. Mais l’intérieur au parcours chaotique ne compte pas s’arrêter là…

Après quatre années à naviguer à vue, entre la G-League et la NBA, Christian Wood a enfin touché le pactole. Fraîchement signé par les Rockets pour trois ans à 41 millions de dollars, le longiligne intérieur qui évoluait chez les Pistons va découvrir les joies d’un contrat garanti pour la première fois de sa carrière NBA.

Au terme d’une campagne bouclée à 13 points et 6 rebonds de moyenne, il a enfin compris qu’il ne pouvait pas seulement se reposer sur son talent. Si important soit-il…

« Quand j’étais plus jeune, mon problème était simplement que je pensais être plus talentueux que tout le monde, que mon talent allait finir par les battre », admet Christian Wood pour The Ringer. « Mais maintenant, je sais qu’il y a des gars qui sont aussi talentueux que moi et je dois donc bosser pour être encore meilleur qu’eux. Je n’en étais pas conscient avant. »

Longtemps boudé par les franchises NBA à cause de son comportement laxiste et désinvolte, Christian Wood a dû redoubler d’efforts pour obtenir l’opportunité qu’il méritait. Après les Sixers, les Hornets, les Bucks et les Pelicans, ce seront les Pistons qui lui offriront en fait sa chance de briller : « Je n’ai jamais eu d’opportunité. À Detroit, on me l’a enfin donné. Après ça, c’était fini. »

Entre Tyson Chandler pour son énergie, son physique et son potentiel défensif, et un Kevin Durant « light » pour son tir de loin et sa capacité en progrès à porter le cuir jusqu’au cercle, Christian Wood a enfin mis son éthique de travail en adéquation avec son talent.

Il lui aura fallu une expérience désastreuse en Chine à l’été 2017 pour en prendre pleinement conscience : « Personne ne voulait de moi. Me faire couper par une équipe en Chine parce qu’ils ne me trouvaient pas assez bon, ça m’a vraiment testé. J’ai touché le fond. »

« Je n’ai pas encore atteint mon objectif, je veux être All-Star »

De retour aux États-Unis, après une nouvelle pige dans l’antichambre de la NBA avec les Delaware 87ers, il a trouvé en Giannis Antetokounmpo non seulement un modèle mais aussi un adversaire idéal pour progresser à l’entraînement.

« Si tu n’étais pas à la salle, alors Giannis te disait d’aller te faire voir car il y allait de toutes manières pour faire son boulot. Il était littéralement concentré sur rien d’autre que sa famille, le basket, la musculation et aller à la salle. Ça m’a beaucoup influencé. »

En l’occurrence, Christian Wood remercie le double MVP des Bucks de lui avoir remis les idées en place à plus d’une reprise. Comme lors de cette séance improvisée de un-contre-un… « Une fois que je revenais de G-League, après un match à 40 points ou quelque chose comme ça, Giannis me dit qu’il a vu mon match et je lui ai dit qu’il fallait que l’équipe me rappelle pour jouer. Il m’a regardé en disant qu’il pensait que je n’étais pas encore prêt et je lui répliquais que j’étais plus fort que lui. On a fini sur le terrain en un-contre-un. Honnêtement, c’était serré. Même si je pense qu’il vous dira autre chose [rires]. Dans tous les cas, il s’agissait de matchs compétitifs. »

Forcément vexé de ne pas avoir pu exprimer son talent plus tôt, Christian Wood a pour le coup snobé Steve Clifford, son ancien coach à Charlotte, après que ce dernier soit venu le voir pour le féliciter après un match. De même, après une performance à 28 points face à San Antonio en décembre dernier, il n’en croyait pas ses oreilles : « Il est venu me voir pour me dire combien j’avais progressé et c’était assez fou pour moi car je pensais que Pop n’avait aucune idée de qui j’étais. Je me pinçais presque pour y croire. »

Également « encouragé » à sa façon par Michael Jordan, qui l’avait vu passer à Charlotte, Christian Wood savoure désormais sa nouvelle situation de privilégié. Enfin récompensé de ses efforts, l’ancien « Runnin Rebel » va pouvoir s’arrêter de courir après son destin. Quoique…

« Je n’ai pas encore atteint mon objectif. Je veux être All-Star. J’ai le sentiment que je peux être un des meilleurs joueurs de la ligue. Beaucoup de gars qui ont été draftés avant moi ne sont plus dans la ligue. J’ai joué en Chine, j’ai été coupé, j’ai été critiqué bien des fois… mais je suis encore là ! »

Christian Wood Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2015-16 PHL 17 9 41.5 36.4 61.9 0.8 1.5 2.2 0.2 0.7 0.3 0.1 0.4 3.6
2016-17 CHA 13 8 52.2 0.0 73.3 1.1 1.2 2.2 0.2 0.9 0.2 0.5 0.5 2.7
2018-19 * All Teams 21 12 52.1 34.6 73.2 0.8 3.1 4.0 0.4 0.8 0.3 0.8 0.5 8.2
2018-19 * MIL 13 5 48.0 60.0 66.7 0.3 1.2 1.5 0.2 0.2 0.0 0.2 0.0 2.9
2018-19 * NOP 8 24 53.3 28.6 75.6 1.6 6.3 7.9 0.8 1.8 0.9 1.8 1.3 16.9
2019-20 DET 62 21 56.7 38.6 74.4 1.7 4.6 6.3 1.0 1.6 0.6 1.4 0.9 13.1
2020-21 HOU 41 32 51.4 37.4 63.1 1.9 7.8 9.6 1.7 2.2 0.8 2.0 1.2 21.0
2021-22 HOU 68 31 50.1 39.0 62.3 1.6 8.5 10.1 2.3 2.5 0.8 1.9 1.0 17.9
2022-23 DAL 67 26 51.5 37.6 77.2 1.3 6.0 7.3 1.8 2.5 0.5 1.8 1.1 16.6
2023-24 LAL 50 17 46.6 30.7 70.2 0.8 4.3 5.1 1.0 1.4 0.3 1.0 0.7 6.9
Total   339 23 51.4 37.2 69.4 1.4 5.6 7.0 1.4 1.9 0.5 1.4 0.9 13.6

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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