La question du « salary cap » est une des plus brûlantes mais aussi une des plus floues des dernières semaines en NBA. Ce chiffre va conditionner énormément de choses pour les franchises et les projections les plus pessimistes, suite aux crises traversées par la NBA depuis un an, annonçaient une baisse de 25 à 30 millions de dollars !
Néanmoins, on sait que la NBA aimerait éviter une chute drastique du « salary cap » et donc de la « luxury tax », pour ne pas provoquer un effondrement soudain, qui toucherait les franchises aux fortes masses salariales. C’est pourquoi l’idée de bloquer 40% des salaires des joueurs est désormais évoquée.
Cette volonté de la ligue pourrait donc permettre de limiter la casse et le San Francisco Chronicle croit savoir que la NBA envisage une baisse du « salary cap » entre 3 et 12 millions de dollars, ce qui n’est pas négligeable mais reste relativement peu par rapport aux prévisions de 25 à 30 millions.
Un exemple des conséquences pour les franchises : si le « salary cap » baisse de 10 millions de dollars, pour les Warriors, qui paient déjà la « luxury tax », cela signifie un chèque de 15 millions de dollars à faire en plus à la ligue !
Initialement, le « salary cap » devait être de 115 millions avec une « luxury tax » fixée à 139 millions de dollars. Ces chiffres sont l’objet de discussions entre le syndicat des joueurs et la ligue, qui ont encore récemment repoussé la date-butoir pour trouver un accord sur la prochaine convention collective.
LEXIQUE |
– Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle était annoncée à 115 millions de dollars, mais pourrait donc baisser jusqu’à 95 voire 85 millions. Les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».
– Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher, et les candidats au titre paient généralement chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».