Lors de sa première année à Golden State, conclue par un titre de champion, Steve Kerr avait choisi d’intégrer à son staff Luke Walton et Alvin Gentry. Il est aujourd’hui ravi de voir le second devenir le bras droit du premier à Sacramento, pour gérer la partie offensive du plan de jeu des Kings avec sa grande expérience dans le domaine.
Des influences cinq étoiles
« Alvin a toujours été un des meilleurs entraîneurs d’attaque de la ligue. Il a été au contact de grands esprits dans le domaine » souligne Steve Kerr, cité par The Athletic. « Des gens comme Doug Collins ou Mike D’Antoni. Alvin a contribué à beaucoup de choses à Phoenix en s’appuyant sur ce qu’il avait connu avec Doug Collins à Detroit. C’est ce qui est intéressant en NBA au niveau du coaching, il y a un fil qui relie les gens, les idées, souvent d’une génération à l’autre. Ça donne des mélanges intéressants. »
Steve Kerr en sait quelque chose, lui qui a voulu mixer à son arrivé dans la Baie ce qu’il avait vu à Phoenix comme dirigeant aux côtés de Mike D’Antoni, ou encore à Chicago et San Antonio avec Phil Jackson et Gregg Popovich.
Il avait alors fait confiance à Alvin Gentry (qu’il avait nommé entraîneur à Phoenix quelques années auparavant) pour mettre tout ça en place.
« Il a amené sa vision sur la stratégie offensive. J’avais quelques idées sur notre façon de jouer mais je ne les avais jamais mises en pratique car je n’avais coaché auparavant, donc je me suis reposé sur Alvin pour apprendre à nos gars l’attaque que l’on souhaitait mettre en place. »
Une bonne humeur précieuse
Avec le résultat que l’on connaît. Mais si tout s’est bien passé pour les Dubs, c’est aussi grâce à l’ambiance qui régnait à Oakland, et Alvin Gentry n’y était pas étranger.
« Tu arrives, tu commences à voir les choses fonctionner, et tu réalises que le plus important au sein du staff, c’est l’alchimie. Tu veux que chaque personne soit consciente de sa valeur et se fasse entendre. C’est là qu’Alvin était très important parce qu’on avait beaucoup de nouveaux gars dans le staff qui n’avaient jamais coaché auparavant et il sait trouver le juste milieu entre expérience, connaissance, mais aussi humour et générosité. Il apporte une super cohésion au staff au quotidien. »
« Tous les jours, Alvin rigole et sourit » note-t-il. « Tu ne le vois jamais de mauvaise humeur en arrivant au travail, il a toujours ce sourire sur son visage, à raconter des histoires drôles quand tout le monde se met au boulot, ça compte beaucoup parce qu’on travaille dans un environnement stressant. »
Mettre les jeunes et fougueux Kings en ordre de marche pour les ramener en playoffs quatorze ans après : voilà un environnement stressant où Alvin Gentry devrait être précieux.