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Selon Scottie Pippen, jouer dans la « bulle » représente un avantage par rapport à une saison classique

L’ancien ailier des Bulls trouve que les conditions de jeu et de vie dans la « bulle » facilitent les bonnes performances et retirent beaucoup de la pression habituelle qui pèse sur les joueurs.

Alors, avantage ou inconvénient de jouer les playoffs dans une « bulle » ? De chaque côté, de bons arguments s’affrontent. L’exemple de Paul George ou les dires de certains joueurs prouvent qu’être enfermé pendant plusieurs semaines, loin de sa famille et coupé du monde extérieur, peut rapidement peser sur le moral.

Mais, comme le soulignait le GM du Jazz, Dennis Lindsey, l’absence de déplacements permet une récupération plus efficace et un sommeil de bien meilleure qualité. C’est donc bien plus profitable sur le plan physique que d’accumuler les heures de vol et les courtes nuits.

S’il faudra attendre la fin de cette expérience pour en tirer un bilan complet, Scottie Pippen a déjà choisi son camp.

« Pour être honnête, ce n’est pas du basket NBA », estime le sextuple champion avec Chicago à Business Insider. « On n’est pas dans le dur. Il n’y a pas les voyages, ni les distractions. Donc ce sont plus comme des matches amicaux. Il n’y a pas de spectateurs non plus, pas de bruit. Il n’y a plus de pression. Ce sont toutes ces choses qui rendent le basket NBA si difficile. La bulle rend tout cela plus facile. »

Moins de fatigue, donc plus d’adresse

Pour appuyer sa démonstration, l’ancien ailier des Bulls prend Rajon Rondo à témoin. Il le juge incapable de marquer de loin habituellement et le voilà qui tourne à 44 % de réussite à 3-pts dans la « bulle ». Un exemple un peu rapide puisque, certes, le meneur des Lakers n’est pas un sniper mais il a déjà connu des périodes intéressantes dans cet exercice en playoffs (42 % de réussite avec les Pelicans ou quelques séquences à plus de 40 % avec Boston).

En revanche, l’ancien lieutenant de Michael Jordan vise juste en expliquant que l’absence d’une fatigue liée aux voyages permet aux joueurs d’être globalement plus adroits. L’adresse a en effet augmenté à Disney World.

« Les joueurs dorment dans le même lit chaque soir, ils vont à pied à la salle. Ils n’ont pas les 25 à 50 minutes de bus à faire pour la rejoindre. Ils n’ont pas à venir à la salle deux heures avant le début du match pour parler aux médias et gérer les petites choses extérieures à la rencontre dont ils veulent vous parler, pour déstabiliser votre équipe. Donc c’est différent, mais c’est très divertissant. »

Si on se concentre uniquement sur les joueurs des Finals, on voit ainsi que c’est Rajon Rondo qui a le plus fait progresser son impact offensif dans la « bulle », passant d’un TS% (qui mesure l’efficacité au tir, en prenant compte des 3-points mais aussi des lancers) de 49.42% avant l’interruption, à 59.21% ! C’est la même chose pour pas mal de « role players » du Heat, de Jae Crowder (53.16% à 62.50%) à Derrick Jones Jr. (60.90% à 69.33%) en passant bien sûr par Tyler Herro (53.37% à 61.12%).

À l’inverse, l’efficacité de Kendrick Nunn, certes très peu utilisé, s’est effondrée (54.47% à 37.93%), tout comme celle de Danny Green (56.37% à 47.33%). Quant aux All-Stars de deux équipes, les variations sont assez faibles.

LeBron James est ainsi passé de 58.18% à 60.56%, Anthony Davis de 61.38% à 63.70%, Jimmy Butler de 58.29% à 60.11% et Bam Adebayo est quant à lui quasiment constant, de 60.55% à 60.33%.

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