On ne sait pas combien de textos de félicitations a reçu Steve Nash hier. On sait en revanche qu’il y en avait un signé Mike D’Antoni. Le coach des Rockets n’a pas manqué de saluer la nomination à la tête des Nets de son ancien joueur chez les Suns puis les Lakers.
« Je suis heureux pour lui », s’enthousiasme le technicien. « J’espère que les choses vont fonctionner pour eux dans une certaine mesure, mais pas trop non plus (rires) ! Mais il va faire du bon boulot. »
Heureux pour son ancien double MVP, au cœur de son système offensif révolutionnaire à Phoenix, Mike D’Antoni n’en reste pas moins quelque peu étonné. Comme une bonne partie de la planète NBA. « Je ne savais pas qu’il voulait coacher », reconnaît-il même. « Son sens du basket est énorme. Je sais qu’il adore le jeu donc cela ne me surprend pas. Mais c’est intéressant. »
« Cela m’a pris au dépourvu, c’est sûr », lâche de son côté Nick Nurse. « Je connais Steve depuis longtemps et je lui parle beaucoup, je lui ai parlé récemment. Il a donc gardé tout cela pour lui, en étant discret, ce qui m’a pris par surprise. » Nick Nurse n’est pas le seul à avoir eu Steve Nash au téléphone récemment.
Steve Kerr prévenu avant les autres
Ce dernier avait également passé un coup de fil à Steve Kerr pour avertir son ancien GM à Phoenix, avec qui il a collaboré aux Warriors. « Je n’en avais aucune idée jusqu’à hier après-midi et il m’a appelé juste par courtoisie puisque, techniquement, il a travaillé pour nous », décrit Steve Kerr qui parle d’un recrutement incroyable. « Il n’avait pas besoin de demander la permission, évidemment, mais il m’a juste appelé par respect. »
Passé l’effet d’annonce, Steve Nash a désormais face à lui un immense défi : faire des Nets un candidat immédiat au titre en trouvant la bonne formule autour de Kevin Durant et Kyrie Irving.
« Si on s’en prend à lui après une défaite, deux défaites, trois défaites de suite ou des joueurs qui ne jouent pas bien, il aura beaucoup de personnalités à gérer, on verra comment il va réagir à ça », imagine déjà Mike D’Antoni. « Mais il y a fort à parier qu’il réagira bien. En tant que meneur de jeu, il se devait de comprendre que tel gars a besoin du ballon ou qu’il doit en aider un autre à s’en sortir. C’est ce qu’il a toujours fait. »