Les Bucks ont relevé le défi de Mike Budenholzer

Les Bucks ont affiché davantage de contrôle dans le Game 2 face à un Magic en grande difficulté. En premier lieu, les coéquipiers de Giannis Antetokounmpo voulaient montrer un autre visage dans l’intensité.

S’ils n’ont pas eu à forcer leur talent, et que la forme n’a pas forcément rassuré, les hommes de Mike Budenholzer ont fait le boulot en laissant Orlando à 96 points contre 122 points lors du premier match (111-96). Le coach de Milwaukee devait bousculer ses joueurs et son discours est visiblement passé.

« Il nous a dit que si on veut gagner et si on veut aller loin et être nous-mêmes, on doit jouer en défense, ce qu’on n’a pas fait lors du premier match« , a lâché Giannis Antetokounmpo, deuxième joueur de l’histoire des Bucks à avoir dépassé les 20 points et 20 rebonds sur un match de playoffs après Kareem Abdul-Jabbar. « Je pense que tout le monde a pris ça personnellement. Personne n’a aimé ça. Personne ne veut entendre qu’il ne joue pas assez dur, donc toute l’équipe est arrivée sur le parquet en jouant fort. Tout le monde a joué dur ».

L’heure du réveil pour Khris Middleton ?

Si le « Greek Freak » n’a pas parlé de peur, il a évoqué un sentiment d’urgence né du premier match raté. « Je pense que toute l’équipe était prête pour ce match. Il faut que vous compreniez, personne ne voulait être à 0-2. On peut toujours revenir, mais on ne voulait pas se retrouver dans cette situation, surtout tôt dans les playoffs ».

Si les Bucks veulent continuer à étirer la défense adverse et faciliter ainsi la tâche à Giannis Antetokounmpo, plus à l’aise près du cercle et qui fait face à des défenses resserrées, Khris Middleton doit sortir de sa torpeur, l’ailier ayant enchaîné deux matchs pour le moins discrets depuis le début de la série.

Ce dernier a délivré 6 passes décisives mais a rendu un pitoyable 1/8 au tir, deux jours après son Game 1 à 4/12.

Sa sortie demain sera à suivre avec attention. Pour Giannis Antetokounmpo ça ne fait aucun doute, son coéquipier va réagir. « Juste, ne l’embêtez pas, » a-t-il poursuivi. « C’est un super scoreur. L’équipe continue à lui parler. Évidemment, on va l’encourager sans trop en faire non plus. Il sait ce qu’il a à faire. J’ai déjà vu Khris sortir d’un mauvais match et scorer 30, 35 points au match suivant. Dans le Game 3, il sera prêt. C’est un super joueur ».