C’est en pleine crise raciale que les États-Unis ont commémoré le 31 mai dernier le 99e anniversaire du massacre de Tulsa, un des évènements les plus terribles de leur histoire mais très rarement évoqué à l’école.
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 1921, près de 300 noirs avaient ainsi été tués par des émeutiers blancs dans la ville de l’Oklahoma, plus précisément dans le quartier de Greenwood, appelé aussi « Black Wall Street », où vivait la communauté noire la plus riche du pays.
Pour le centenaire de cette nuit d’horreur, dans un an, deux joueurs NBA vont produire des documentaires sur le sujet : LeBron James, avec sa société SpringHill Entertainment et sous la direction de Salima Koroma, ainsi que Russell Westbrook, qui a passé onze ans dans l’Oklahoma avant d’atterrir à Houston, et qui grâce à la société Blackfin et à Stanley Nelson, qui conduit le projet, pourra documenter ce triste pan de l’histoire américaine.
« C’est dérangeant que les atrocités qui en transpirent soient encore d’actualité aujourd’hui » a commenté le meneur de jeu. « Il est important que nous déterrions toutes les histoires afro-américaines enfouies dans ce pays. Plus que jamais, nous devons les amplifier si nous voulons changer les choses. »
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— Russell Westbrook (@russwest44) June 10, 2020