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Ses anciens adversaires rappellent que Michael Jordan était aussi un énorme défenseur

Si défendre sur la star des Bulls était quasiment mission impossible, l’attaquer n’était pas une partie de plaisir non plus. Michael Jordan s’est aussi imposé comme une référence défensive aussi.

Doc Rivers parle de lui comme de la « meilleure superstar défensive de l’histoire », quand B.J. Armstrong estime qu’il était d’abord « un défenseur devenu extraordinairement talentueux offensivement ». Voilà comment sont qualifiées les qualités de Michael Jordan en défense.

Au fil des années et des highlights diffusés et rediffusés, la force de Michael Jordan en défense a été souvent oubliée, pour surtout mettre en lumière ses paniers au buzzer et ses envolées.

« Un défenseur suffocant »

Pourtant, son palmarès plaide pour lui : défenseur de l’année 1988, triple meilleur intercepteur de la ligue, neuf fois dans la meilleure équipe défensive de la saison (record NBA partagé avec Gary Payton, Kobe Bryant, Kevin Garnett), seul joueur avec deux saisons où il vole au moins 200 ballons et contre 100 tirs ou encore troisième de l’histoire avec 2 514 interceptions.

« Michael avait des mains très rapides », analyse Doc Rivers pour ESPN. « Et il savait les utiliser avec grande intelligence. Plus on est athlétique et dominant, moins les gens soulignent votre intelligence. C’est marrant, comme Larry Bird et Magic Johnson n’étaient pas de grands athlètes, on parle toujours de leur Q.I. basket. Mais Michael en avait tout autant. Si on combine ça et les qualités physiques, ça donne un défenseur étouffant. En remontant la balle, on se demandait s’il allait nous laisser passer le milieu de terrain. C’était insupportable. »

Comme son coéquipier Dennis Rodman au rebond, la star des Bulls faisait ses devoirs avant les matches, pour étudier les préférences de ses adversaires et se servait de ses expériences passées.

« Quand je devais défendre sur des scoreurs comme Reggie Miller, Clyde Drexler, and Joe Dumars, j’imaginais leurs habitudes », expliquait-il l’année dernière. « Il y a plusieurs façons d’approcher ces joueurs, car je devais les arrêter mais aussi marquer sur leur tête. Je savais que Clyde était dangereux s’il ne marquait pas d’entrée de jeu. S’il inscrivait ses cinq premiers shoots, ce n’était pas un souci car il allait se sortir lui-même du match. Il était parfois trop confiant. En revanche, si Dumars faisait pareil, là, j’étais en difficulté, car il savait se nourrir de cette confiance. Même chose pour Miller, qui allait alors commencer à parler. À partir de là, il était dans son match et devenait plus intense, plus concentré. »

« Comme une voiture de course qui pourrait tourner en troisième vitesse et être toujours meilleure que la plupart des autres »

Quand l’arrière de Chicago avait son plan en tête, il fallait avoir une réponse. Sous peine d’être éteint. Et comme en plus, il était aidé par Scottie Pippen, défenseur aussi redoutable et parmi les meilleurs de l’histoire de la ligue, comment s’en sortir ?

« Tout le monde parle de l’attaque en triangle, ça me va. Je n’ai rien contre ça. Mais c’est leur défense qui les rendait si uniques », avance Danny Ainge, qui a affronté Michael Jordan et les Bulls en Finals 1992 et 1993. « Dans le Game 6 des Finals 1993, on n’a pas réussi à marquer dans les cinq dernières minutes. Même en ayant baissé de pied en attaque, avec les années, il était encore assez rusé et préparé pour ne pas trop perdre d’énergie en défense. Comme une voiture de course qui pourrait tourner en troisième vitesse et être toujours meilleure que la plupart des autres. Puis, il passait la cinquième en fin de match, et là, il était en mode Pippen. »

Autre victime du Michael Jordan défenseur, un ancien coéquipier : B.J. Armstrong, dans la demi-finale de conférence 1998 évoquée dans les deux derniers épisodes de « The Last Dance ».

« Son sens du détail était impeccable »

Les Hornets voulaient placer Glen Rice et Dell Curry, leurs deux meilleurs shooteurs de loin, du même côté offensivement pour bloquer Michael Jordan et Scottie Pippen de ce même côté. Ainsi, B.J. Armstrong avait l’autre partie du parquet pour jouer le pick-and-roll, loin du monstre à deux têtes.

« Michael savait exactement ce qu’on allait faire. Donc, au début du Game 3, il est immédiatement venu me voir et me dire qu’il allait défendre sur moi. Je n’étais pas une des options principales en attaque, mais Jordan avait compris qu’on essayait de l’écarter du ballon. Comment mieux se rapprocher de la balle que de défendre sur le porteur ? Je suis certain qu’il a fait cet ajustement tout seul. Son sens du détail était impeccable. Les gens se demandaient pourquoi Jordan défendait sur un meneur remplaçant. Car ce sont les petites choses qui font la différence entre gagner et perdre. »

Et on sait à quel point Michael Jordan voulait gagner. Ce qui fait dire à son ancien coéquipier, victime en 1998, qu’il était « d’une certaine manière, plus fort défensivement qu’offensivement ».

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