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Plus jeune, Derrick Rose voulait atteindre le niveau d’O.J. Mayo

Au milieu des années 2000, c’est l’ancien joueur de Milwaukee qui dominait la concurrence chez les lycéens. Il était carrément devenu une référence pour le futur MVP.

Alors qu’il en est réduit à se relancer en Chine après avoir notamment été suspendu pendant deux ans en NBA, pour une infraction au règlement anti-drogue, la plus jeune génération mesure sans doute mal la « hype » qui a entouré O.J. Mayo il y a maintenant quinze ans.

L’ancien arrière fut une vraie star (sur le plan médiatique) lors de ses années lycées, au point que si la règle n’avait pas changé en 2005, beaucoup le voyaient rejoindre la NBA sans passer par l’université. Pour encore mieux saisir cette sensation, il suffit d’écouter Derrick Rose, qui l’a affronté à cette époque.

« Il était ma référence », se souvient le meneur des Pistons pour The Athletic. « C’était incroyable. Il était au-dessus de tout le monde. Sa hype, certes derrière celle de LeBron James, était énorme. Il possédait une aura autour de lui. Il maîtrisait son jeu à une époque où les jeunes joueurs se cherchent encore. Il possédait déjà des mouvements de professionnel. Je n’étais pas à ce niveau, ça se voyait. Je devais monter d’un cran. »

Le MVP 2011 assure même qu’il aurait pu « vraiment » intituler son autobiographie I’ll Show You, récemment sortie, Chasing O.J. Le futur numéro 3 de la Draft 2008 dominait alors une concurrence composée de joueurs comme Derrick Rose donc, mais aussi Kevin Love, Eric Gordon ou Michael Beasley, lui aussi très talentueux plus jeune mais qui n’a jamais confirmé dans la grande ligue.

« Les dix ou vingt meilleurs joueurs de ma cuvée savaient qu’ils seraient des professionnels. Je pense que Mayo pensait comme ça au collège. Moi, j’ai commencé à penser ainsi lors de ma deuxième année au lycée »

« Mon coach et moi, on chassait Mayo. Dès qu’on le croisait, mon coach (Luther Topps, qui entraînait son équipe AAU) faisait du trashtalking, à lui et son coach, en leur disant qu’on était derrière eux. Il était loquace à ma place. Il me motivait. Peu importe qui était présenté comme le meilleur, on allait participer à ce tournoi et essayer de jouer contre lui. C’était l’état d’esprit de mon coach et ça donnait des matchs et une ambiance sympas. »

Et comme souvent quand on court derrière un lièvre, on réussit de meilleures performances.

De sa cuvée 2008, dont il fut le premier choix, Derrick Rose s’installera comme l’un des meilleurs joueurs de la ligue, un MVP comme son collègue Russell Westbrook (sélectionné en quatrième position), alors que O.J. Mayo a seulement été correct à Memphis, puis décevant à Milwaukee, avant de carrément quitter la NBA en 2016.

« Je pense avoir atteint son niveau ma dernière année au lycée », estime Derrick Rose. « Dès lors, il n’était plus un rival. On était dans des phases différentes. Il était un arrière, j’étais un meneur. Il n’y avait plus de comparaison. Les dix ou vingt meilleurs joueurs de ma cuvée savaient qu’ils seraient des professionnels. Je pense que Mayo pensait comme ça au collège. Moi, j’ai commencé à penser ainsi lors de ma deuxième année au lycée. »

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