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La NBA à l’arrêt : quelles conséquences pour les contrats et les universitaires ?

Ces 30 jours de suspension pour la NBA affecteront surtout les joueurs qui possèdent des contrats précaires ou les universitaires qui rêvent de la grande ligue. Pour les stars, en revanche, ce sont les bonus qui pourraient être touchés.

Le chômage technique qui va toucher la NBA pour une durée de 30 jours (pour l’instant) ne devrait pas être un gros problème pour les LeBron James, Stephen Curry, Chris Paul ou Russell Westbrook. Superstars ou non, les joueurs qui possèdent un contrat pour la saison en cours seront payés quoi qu’il arrive.

En revanche, toute une catégorie de joueurs est davantage handicapée par cette situation exceptionnelle. Ce sont les joueurs aux contrats « précaires » : les contrats de 10 jours et les « two-way contract ».

Déjà la fin de l’aventure pour Joakim Noah ?

Mercredi, au moment de l’annonce de la suspension de la saison régulière, huit joueurs avaient signé un contrat de 10 jours. Anthony Tolliver, Joe Chealey, Donta Hall, Chasson Randle, Sir’Dominic Pointer, Sheldon Mac, Dragan Bender et Joakim Noah. Depuis ce jeudi,Anthony Tolliver est libre puisque son contrat est désormais terminé. Pour les sept autres, il va se conclure bien avant la reprise de la saison (si reprise, il y a).

Et vu le flou ambiant, il n’y a que très peu de chances qu’une équipe prolonge un joueur qui ne peut, de toute façon, pas jouer. Serait-ce donc déjà la fin de l’aventure pour Joakim Noah, qui venait de s’engager avec les Clippers ? L’avenir pour ces joueurs s’est donc assombri même si rien n’est définitif.

Même logique pour les « two-way contract ». On le sait, ils sont sous contrat avec une équipe de G-League et peuvent ensuite passer au mieux 45 jours avec leur franchise NBA. Pour eux aussi, la situation s’est arrêtée puisque la G-League a également fermé ses portes et pourrait clairement voir sa saison être annulée puisque les playoffs devaient débuter le 31 mars prochain.

Ils ne profitent plus des salaires NBA, bien plus rémunérateurs que ceux de sa petite sœur, et on ne sait pas comment vont évoluer leurs contrats. Si la saison de G-League saute, pourront-ils rester avec les équipes NBA sans que des jours soient retirés de leur total, pour ne pas épuiser les 45 jours autorisés ? Mystère.

Comment calculer les bonus ?

Néanmoins, les stars sont elles aussi touchées de manière différée. Le récent lobbying des Wizards pour Bradley Beal le prouve : elles visent des bonus grâce à leurs performances. Sauf qu’avec une saison suspendue, voire amputée, comment calculer tout ça ?

Nos confrères de The Athletic donnent l’exemple de Ricky Rubio. Le meneur des Suns pourrait toucher 75 000 dollars s’il joue au moins 65 matches et shoote à plus de 82 % de réussite aux lancers-francs. Actuellement, l’Espagnol est à 85 % de réussite et il a joué 57 matches. Si la saison avait suivi son cours normal, il aurait sans doute décroché ce petit bonus. Mais là, quelle décision prendre si la saison est raccourcie ?

La saison régulière étant sur la fin, même si la ligue décidait de faire une croix sur l’exercice 2019-2020, il y aurait de grandes chances qu’un vote soit tout de même organisé pour définir les trophées de la saison ainsi que les All-NBA Teams. Sauf que si ce n’est pas le cas, cela bouleverserait les clauses de certains contrats. Ces histoires de bonus seront sûrement sur la tableau des prochaines discussions entre le syndicat des joueurs et les propriétaires.

Comment organiser la Draft ?

Les ligues professionnelles arrêtées et la « March Madness » annulée, c’est déjà tout le processus classique de la Draft qui est frappé. De plus, d’un point de vue purement concret, les recruteurs de plusieurs équipes ont été appelés à rentrer chez eux, nous apprend The Athletic.

Les événements comme le Nike Hoop Summit ou la Draft Combine sont clairement en danger. Si le premier n’est pas encore annulé (il a lieu le 10 avril), il réunit les meilleurs jeunes du monde entier. Pas l’idéal alors que le coronavirus est déclaré pandémie par l’OMS. De plus, avec la suspension des vols entre les États-Unis et l’Europe imposée par le président Donald Trump, il paraît de plus en plus compliqué de voir cette rencontre se tenir dans des conditions normales.

C’est un peu la même chose avec le Draft Combine, prévu entre le 21 et le 24 mai. Il pourrait être reporté si la situation n’évolue pas favorablement. Les déplacements doivent être limités et une telle concentration de personnes – joueurs, staffs et journalistes dans un gymnase – ne semble pas prudente.

Une grande partie du travail des recruteurs NBA était déjà bien réalisé concernant la future Draft, mais cette saison était particulièrement périlleuse puisqu’aucun talent ne domine la mêlée. Pas de Zion Williamson, Trae Young ou Luka Doncic à l’horizon. Multiplier les rencontres et les entraînements avec les jeunes joueurs aurait donc été précieux afin de faire le bon choix.

Quant à la Draft elle-même, la NBA n’écarte pas encore l’idée qu’elle se tienne comme prévu fin juin. Après tout, une fois la saison régulière entérinée, rien n’interdit de faire la Draft même si les playoffs ou les Finals (disputées en juillet par exemple) ne sont pas terminés puisque la lottery concerne uniquement le classement de la saison régulière. Sauf que tout l’avant-Draft est bousculé actuellement et la priorité de la NBA est sans doute de faire redémarrer sa machine avant tout.

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