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Interview Evan Fournier : « Si tu veux passer un tour, il faut vraiment tout faire pour éviter les Bucks »

Actuellement huitième à l’Est avec le Magic, Evan Fournier a toutes les chances de disputer à nouveau les playoffs en avril prochain. Mais le meilleur marqueur français veut arracher la 7e place pour éviter la bande de Giannis Antetokounmpo.

Solide (21 points) dans le succès du Magic sur le parquet des Nets (115-113), Evan Fournier a répondu aux questions de la presse française présente à Brooklyn, dont Basket USA. Le Français, qui flirte avec la barre des 20 points de moyenne, est revenu après la rencontre sur cette prestation, mais aussi sa progression comme leader et en défense, et bien sûr l’avenir avec les playoffs dans quelques semaines.

Evan Fournier, c’est un meilleur final à Brooklyn que lors de votre dernier passage à New York (ndlr: défaite face aux Knicks)…

Comme on gagne, forcément oui. Brooklyn c’est tout de même une bien meilleure équipe que les Knicks…  « No offense » mais c’est une bonne victoire.

Surtout que c’est dans la course des playoffs…

C’est dans la course des playoffs, et c’est une équipe que l’on a dans la ligne de mire. Et puis on ne jouait pas très bien en ce moment, surtout avant le All-Star Break donc c’est clair que c’est une bonne victoire.

Vous dites que l’équipe ne jouait pas très bien mais sur le plan individuel, on sent une progression constante, sentez-vous que vous avez vraiment franchi un palier et que vous réalisez votre meilleur saison en carrière ?

Je fais effectivement la meilleure saison de ma carrière, mais franchement l’année dernière, mis à part lorsque j’ai eu des problèmes d’adresse, ça a toujours été cela en fait. C’est dans la lignée de mon travail, et de ce que je fais. C’est bien, il y a une évolution, après il faut que je continue, je peux faire encore plus.

« Ça m’a fait du bien de bien jouer en Equipe de France »

Par contre en Equipe de France, on a vu quelque chose de différent, puisque vous avez carrément endossé un rôle de leader. Est-ce que cela a aussi un peu joué ?

Ça m’a fait du bien de bien jouer en Equipe de France, c’est sûr… Mais ce que je veux dire, c’est que par rapport aux campagnes précédentes, c’était davantage une différence de rôle et de position dans l’équipe. Forcément, ça m’a fait du bien de jouer au basket, de jouer des matches compétitifs, d’avoir beaucoup la balle entre les mains, et de pouvoir créer…  A la base, c’est ce que je suis : je suis un créateur, j’aime beaucoup les situations tendues et donc voilà c’était bien.

A propos de la défense, est-ce que c’est le point où vous avez connu la plus grosse progression ? 

La défense j’attribue cela à… (temps d’hésitation). Ça fait partie de ma progression mais j’attribue cela beaucoup aussi au coaching de Steve Clifford, qui nous apprend beaucoup les fondamentaux défensifs et qui fait vraiment un réel travail d’éducateur sur la défense. C’est vrai que les progrès défensifs sont en partie grâce à lui.

Il en parle souvent dans ses conférences de presse, où il loue votre défense, ça doit vous faire quand même plaisir !

Tu préfères entendre ça que de dire que tu ne sais pas défendre ! Forcément c’est cool et c’est un bon challenge. C’est un bon challenge que de défendre sur le meilleur joueur d’en face.

« Quand tu dis que tu as mis 20 points de moyenne en NBA, c’est quelque chose. Il y a que Tony en tant que Français qui a réussi à le faire »

Est-ce que vous avez comme objectif de faire une saison à 20 points de moyenne, ou ça vous passe au-dessus ?

Ce n’est pas un objectif clair mais la barre des vingt points est un symbole. Est-ce que j’ai envie de le réaliser ? Bah oui, bien sûr, mais quand je démarre ma saison j’essaye de donner le meilleur de moi-même et d’être le plus performant possible. Je ne commence pas ma saison en me fixant sur un objectif de points.

Ça pourrait quand même être symbolique…

Bien sûr, quand tu dis que tu as mis 20 points de moyenne en NBA, c’est quelque chose. Il y a que Tony en tant que Français qui a réussi à le faire, en tant qu’Européen il n’y en a que très peu aussi. Forcément c’est quelque chose d’énorme, c’est sûr.

Pour peut-être aussi marquer l’histoire du Magic. Vous êtes en course pour être le meilleur shooteur à 3-points de l’histoire de la franchise. Avez-vous le sentiment de vouloir marquer l’histoire de la franchise ?

Sincèrement, je ne prête pas beaucoup attention à cela. C’est cool d’être le quatrième meilleur total de paniers à 3-points marqués dans l’histoire de la franchise mais ça ne veux pas dire grand chose. Si je peux le faire, c’est cool, sinon….(hausse les épaules).

Comment avez-vous vécu la période de la fin du marché, avec certaines rumeurs qui vous envoyait ici ou là ?

(Il interrompt). Ça m’a fait ni chaud ni froid ! Avec l’expérience, tu apprends que tu ne peux rien contrôler par rapport à cela et que le lendemain tu as quand même un match à jouer. Donc il faut être performant, il faut faire ce que tu as à faire, il faut gagner des matches puis si ça arrive, ça arrive.

Si tout se passe bien, Orlando sera de nouveau en playoffs pour une seconde année de suite. Qu’est-ce que l’équipe a retenu de cette expérience ?

Vu comment on joue en ce moment, on n’a pas vraiment appris grand chose. La leçon que nous ont donnée l’année dernière les Raptors, c’est au sujet de l’intensité qu’il faut pour avoir du succès en playoffs. L’approche qu’ils avaient, ils ont haussé le ton match après match et c’est là que l’on a péché l’an passé et que l’on n’a pas su faire. On s’est beaucoup donné au match 1 et après ça allait de plus en plus mal en fait… Donc c’est vraiment ça, la longueur de la série, et l’intensité qui monte au fur et à mesure.

« Milwaukee, c’est clairement l’équipe numéro un à l’Est »

Par rapport à l’an passé, l’effectif a changé, que peut-on attendre du Magic ? 

C’est compliqué car on a pas mal de blessures. On joue sans vrai poste 4, ce qui est compliqué. Markelle, c’est sa première année où il fait vraiment du basket NBA… Il y a quand même pas mal de facteurs qui font que c’est quand même différent de la situation de l’an passé.

Est-ce que vous attendez les playoffs avec impatience ?

Franchement j’attends rien du tout là parce que cette année, finir septième ou huitième c’est totalement différent.

En quoi c’est différent justement ?

Milwaukee, c’est clairement l’équipe numéro un à l’Est. Si tu veux passer un tour, il faut vraiment tout faire pour pouvoir les éviter. C’est la meilleure équipe, à mon goût, ils sont vraiment au dessus, à l’Est. Donc les prendre, ça serait vraiment… ce serait vraiment dur de les bousculer.

Qu’est-ce qui est différent chez eux par rapport à la saison passée ?

Leur profondeur de banc, la façon dont il joue, ils sont uniques, et ils jouent avec beaucoup de confiance. Ils jouent avec énormément de confiance, là ce soir encore Middleton fait un gros match, Giannis fait un gros match, voilà c’est une vraie équipe. C’est une vraie équipe qui défend extrêmement bien. Ils ont vraiment progressé. Après, c’est dans la logique de ce qu’ils font… C’est la deuxième année avec leur coach Mike Budenholzer… Les joueurs se connaissent encore mieux. Ils ont fait des ajustements…

Propos recueillis à Brooklyn

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