Comme un Kobe Bryant, qui avait repris le virus de la NBA à cause de la passion de sa fille Giannia, mais qui avait fui le Staples Center après sa carrière, Dirk Nowitzki reste loin de l’American Airlines Center et n’assiste qu’à très peu de matches des Mavericks.
L’Allemand s’est expliqué et il se justifie par le simple besoin de couper avec le monde du basket, après 21 saisons pleinement consacrées à la franchise texane.
« J’avais prévu de m’écarter un peu, mentalement et physiquement », livre le MVP 2007. « J’ai passé 25 à 30 ans de ma vie dans une salle, quotidiennement. C’est agréable de couper un peu. De ne pas se lever tôt le matin pour aller à la salle, faire de la musculation, penser au prochain adversaire, de ne pas avoir cette pression. Je ne veux pas aller à tous les matches de Dallas. Bien sûr, je les regarde beaucoup, dans mon canapé. J’ai vu récemment Vince Carter (le 1er février dernier). Je suis tout ça sur les réseaux sociaux. J’ai l’intention d’aller voir quelques rencontres quand je serai en ville. »
De plus, le calendrier du champion et MVP des Finals 2011 est plus chargé qu’il ne le pensait. Déterminé à profiter de la vie, Dirk Nowitzki a également quelques obligations dans son emploi du temps de néo-retraité.
« Je pensais honnêtement que ma première année à la retraite, je n’allais rien faire. Simplement regarder Netflix toute la journée, après avoir déposé les enfants, allongé dans mon canapé. Mais ce n’est pas le cas. J’ai connu une transition assez facile, je reste bien occupé, avec les enfants naturellement mais ailleurs aussi. Je voyage beaucoup, ce qui a toujours été mon rêve. Et j’ai pas mal d’engagements où je dois aller faire des discours. »