Équipe la plus en forme de la ligue avec 13 victoires de suite, deuxième meilleur bilan de leur conférence et même troisième dans toute la ligue. Les Nets sont prévenus : en se déplaçant à Toronto la nuit prochaine puis en recevant ces mêmes Raptors quelques jours plus tard, ils s’attaquent à un très gros morceau.
Kenny Atkinson, dont l’équipe compte 15 victoires de moins que les champions en titre, ne s’y trompe pas en évoquant un « duel compliqué, un gros challenge ». Surpris par la saison des Raptors, le coach des Nets ? Pas vraiment. « Comme je le dis depuis le début de la saison, je crois qu’ils sont candidats au titre. Je l’ai dit lorsqu’on les a affrontés en présaison. Ils sont vraiment bons. Et ils jouent sans (Marc) Gasol, ce qui est d’autant plus impressionnant. C’est tout à leur honneur. »
Sans leur pivot espagnol et sans deux titulaires qui évoluaient avec eux la saison dernière, Danny Green et bien sûr Kawhi Leonard, partis vers d’autres cieux. « Qu’ils aient eu Kawhi était une ‘excuse’. Je ne crois pas que c’est aussi simple que de dire qu’ils ont gagné grâce à Kawhi. Ils l’ont prouvé, qu’ils avancent avec un concept d’équipe. Ils ont une quantité incroyable de jeunes joueurs qui contribuent. Il faut féliciter leur développement. »
Outre Pascal Siakam, premier représentant de cette jeunesse canadienne en pleine expansion, on peut citer Fred VanVleet, Norman Powell, O.G. Anunoby ou encore Terence Davis.
« Le système de Nick (Nurse) fonctionne évidemment bien avec eux, » poursuit Kenny Atkinson. « Le bond en avant de Siakam est un élément très important. Et quand vous parlez de gagnants dans cette ligue, de joueurs qui savent gagner, Kyle (Lowry) est tout là-haut dans le Top 5. » Un bel hommage pour les champions en titre que les Nets, si les playoffs démarraient aujourd’hui, auraient à affronter dès le premier tour…