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John Wall, l’assistant de luxe de Scott Brooks

Absent depuis 13 mois à cause d’une rupture d’un tendon d’Achille, le meneur des Wizards a mis son temps de rééducation à profit en partageant son expérience et sa vision avec ses coéquipiers.

Le meneur de Washington avait dit avant la saison qu’il se considérerait comme un pseudo assistant au cours de cette saison blanche, afin d’apporter sa façon de voir les choses aux Wizards.

Non content d’être toujours au cœur du vestiaire, John Wall est ainsi devenu un précieux mentor pour son backup Ish Smith mais aussi pour Jordan McRae et Bradley Beal, tout en étant un relais de choix pour son coach, Scott Brooks, qui recueille régulièrement son avis sur les aspects tactiques ou ses enseignements tirés d’une opposition.

« John Wall regarde des matchs tout le temps… Et je le sollicite tout le temps : Comment penses-tu qu’on devrait défendre sur ce pick-and-roll ? Comment devrions nous défendre sur cette action ? Et il a un feeling assez bon. Il aime et connaît le jeu », se réjouit Scott Brooks, interrogé par The Athletic.

Des conseils adaptés pour tout le monde

Tout comme Bradley Beal, dans un autre registre, Ish Smith peut aussi témoigner de l’aide que John Wall lui apporte, comme lorsqu’il lui conseille de faire un dribble de plus sur pick-and-roll pour faire reculer le grand adverse et bénéficier de l’espace nécessaire pour utiliser sa vitesse et filer au cercle. « Il a une connaissance du jeu tellement énorme, les gens ne comprennent pas. C’est une encyclopédie », glisse l’ex meneur des Pistons.

« Je sais que les gens vont défendre sur moi de façon différente que sur Ish, et probablement encore différemment sur d’autres, » ajoute le meneur cinq fois All-Star. « Ish n’est pas le même joueur que moi, mais il est rapide. Il est très malin, il va dans la peinture, peut trouver les autres et bien finir aussi ».

John Wall essaie aussi d’encourager Ish Smith à faire aussi les bons choix pour lui. « Je lui dis toujours : « Tu vas avoir tendance à foncer tête baissée dans certaines situations, ne te précipite pas. Essaie juste de lire les défenses autant que possible, » rappelle-t-il. « Il ne veut pas trop shooter, ou trop souvent. Mais si tu as un floater complètement ouvert, parfois il vaut mieux le prendre plutôt que de donner le ballon à quelqu’un qui va finir par une perte de balle, un contre, quelque chose comme ça. Il faut savoir lire ces particularités ».

Les trois télés

Il faut dire que John Wall est un boulimique du basket. Chez lui, il a installé trois télévisions dans son salon afin de pouvoir regarder trois matches en même temps. Sa connaissance ne se limite pas à la NBA mais aussi à la WNBA, le championnat universitaire, et même jusqu’au lycée ! Son meilleur moyen de ne pas sombrer dans la dépression après une blessure si longue, c’est simplement de continuer à parler, manger et dormir basket.

« Je regarde du basket le plus possible, » poursuit-il. « Les gens autour de moi me disent « Tu ne fais rien d’autre, tu ne veux rien faire d’autre ». Mais ma vie, c’est le basket. C’est comme si tu prenais tout mon argent, je continuerais à aimer ce jeu et à l’aimer autant qu’aujourd’hui. Je fais d’autres choses pour voir ce que je voudrais faire lorsque le basket sera fini pour moi. Mais j’ai l’impression que si je ne bosse pas dans le basket, alors je ne fais pas quelque chose de bien ».

Son voisin de vestiaire Jordan McRae peut lui aussi attester de la connaissance de John Wall, à la façon dont il l’aide, lui aussi, à progresser. « Quand je suis arrivé ici, je ne l’avais pas réalisé … Je ne savais pas à quel point il était instruit, » ajoute l’arrière. « Je ne savais pas qu’il pouvait intégrer un playbook entier en deux jours. Alors que d’autres sont là depuis le training camp et ne connaissent toujours pas les systèmes. Il connaît le jeu, il a cet œil que peu de gens ont ».

Bien que passionné, John Wall ne se voit pas finir coach principal, « je n’ai pas la patience pour ça », lâche-t-il. « Je veux juste pouvoir aider, partager mes connaissances, ce que je pense du basket ». Ce qui est certain, c’est que cette saison « blanche » lui a peut-être ouvert de nouveaux horizons concernant son après-carrière, et des proches de la franchise racontent qu’il est déjà un très bon scout, et ferait un très bon responsable du recrutement.

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