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L’improbable Duncan Robinson

D’un lycéen qui n’intéressait personne à une place de titulaire à Miami en passant par la troisième division NCAA, Duncan Robinson poursuit son improbable destin en NBA.

Avec 10 tirs à 3-points réussis face à Atlanta, quelques jours après ses 9 réussites de loin face à Cleveland, Duncan Robinson a égalé le record de shoots extérieurs dans l’histoire de la franchise, à égalité avec Brian Shaw et Mario Chalmers. Mais l’ailier a bien l’intention de faire mieux dans les prochaines semaines.

Le Heat s’est fait une spécialité de repérer des joueurs passés sous les radars classiques de la NBA. D’Udonis Haslem à Tyler Johnson en passant par Keith Askins, Anthony Carter, Joel Anthony ou Bruce Bowen, Pat Riley adore ainsi dénicher des talents oubliés, alors même qu’il n’aime pas tellement la Draft. Cette année encore, le Heat a quelques joueurs non-draftés dans son effectif : Derrick Jones Jr, Kendrick Nunn et donc Duncan Robinson.

Mais c’est peut-être ce dernier qui a le parcours le plus improbable.

Ayant grandi dans une petite ville du New Hampshire, son rêve était de pouvoir jouer au basket à l’université, la troisième division NCAA semblant le bout du monde à ses yeux. Mais lors de sa première année de lycée, il ne mesurait que 1m70 et, lors de sa deuxième, il était un remplaçant qui refusait de shooter dans une équipe faible.

Une ascension étape par étape

« Je voulais me servir du basket pour entrer dans une école que je n’aurais pas pu intégrer sans ça », dit-il au Wall Street Journal. « Beaucoup de personnes, à ce moment-là, pensaient déjà que ce serait compliqué ».

Lorsque sa mère a ainsi demandé au principal du lycée si elle pouvait filmer les rencontres, afin d’intéresser les recruteurs, ce dernier a été très surpris. « Vous ne pensez quand même pas que votre fils va jouer au basket à la fac ? » lui a-t-il répondu. Sauf que Duncan Robinson a alors une poussée de croissance, qu’il atteint les 2m01 et qu’il commence à enchaîner les performances sur le terrain, après avoir convaincu sa mère de ne pas le forcer à prendre un job d’été, afin de pouvoir se concentrer sur le basket (et en particulier le tir) pendant toutes les vacances.

Des efforts qui payent puisqu’il peut finir son lycée dans un établissement bien plus réputé sur le plan sportif, la Phillips Exeter Academy. Pas de quoi cependant lui ouvrir les portes de la première division NCAA, et il doit se contenter d’une bourse chez les Williams Ephs, une bonne fac… de troisième division universitaire.

Sauf qu’il y brille et que de grosses universités le contactent pour le recruter. Il hésite entre Davidson et Michigan mais rejoint finalement les Wolverines. Et peu importe s’il doit passer une année sans jouer à cause du transfert.

« J’avais un an pour devenir le meilleur joueur possible, avec toutes les ressources possibles et un staff investi dans mon développement », se souvient-il. « Je n’avais jamais eu ça. Je me rappelle que j’appelais mes amis et que je leur demandais s’ils se souvenaient quand on devait payer 100 dollars pour aller à Boston, à 5 heures du matin, pour pouvoir s’entraîner ? Là, il y avait quelqu’un dont le boulot était de m’entraîner ! »

Le bon profil au bon moment

Lorsqu’il peut enfin jouer pour Michigan, en 2014, Duncan Robinson est loin d’être le star de l’équipe, mais son adresse à 3-points fait de lui un joueur intéressant, surtout pour une NBA qui s’écarte de plus en plus.

Après trois années chez les Wolverines, l’ailier se met carrément à rêver de NBA et s’il n’est pas drafté, il intègre le groupe du Heat en Summer League, puis l’équipe affiliée au club floridien en G-League. Pleinement intégré à l’effectif l’été dernier, moyennant un contrat de 3.1 millions de dollars sur deux ans, il est rapidement propulsé titulaire, avec le feu vert pour shooter à 3-points dès qu’il en a désormais l’occasion.

Erik Spoelstra et son staff ont même fait des montages pour prouver à Duncan Robinson qu’il pénalise l’équipe quand il ne shoote pas ! « C’était ciblé. Un effort concerté pour que je sois de plus en plus agressif. »

Et ça marche donc puisqu’il est 9e à l’adresse de loin cette saison (44.9%) et 11e au nombre de 3-points inscrits (75). Pas mal pour un joueur qui rêvait juste d’une place en troisième division NCAA, et qui sait bien qu’il est tombé au bon moment, profitant de l’évolution de la ligue, en quête de shooteurs. « Il a fallu tellement de circonstances hors de mon contrôle pour en arriver là », confirme-t-il, lucide. « Je ne l’oublie pas ».

Duncan Robinson Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2018-19 MIA 15 11 39.1 28.6 66.7 0.1 1.1 1.3 0.3 0.7 0.3 0.3 0.0 3.3
2019-20 MIA 73 30 47.0 44.6 93.1 0.1 3.0 3.2 1.4 2.6 0.5 1.0 0.3 13.5
2020-21 MIA 72 31 43.9 40.8 82.7 0.1 3.4 3.5 1.8 2.5 0.6 1.1 0.3 13.1
2021-22 MIA 79 26 39.9 37.2 83.6 0.3 2.3 2.6 1.6 2.5 0.5 0.8 0.2 10.9
2022-23 MIA 42 17 37.1 32.8 90.6 0.2 1.5 1.6 1.1 1.8 0.3 0.7 0.0 6.4
2023-24 MIA 68 28 45.0 39.5 88.9 0.2 2.3 2.5 2.8 2.4 0.7 1.4 0.2 12.9
Total   349 26 43.3 39.8 87.2 0.2 2.5 2.7 1.7 2.4 0.5 1.0 0.2 11.4

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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