Face aux Knicks, Kemba Walker a rendu une copie de 16 points, à seulement 6/18 au shoot. Pour autant, les Celtics l’ont emporté, bien aidés par le niveau des Knicks bien sûr, mais aussi portés par leur collectif.
Deux joueurs ont particulièrement brillé au Madison Square Garden : Jaylen Brown et Jayson Tatum. Le premier a manqué son début de match avant de finir avec 28 points à 11/18 au shoot (4/10 à 3-pts), le second a compilé 30 points, 7 passes et 6 rebonds. Pour Kemba Walker, c’est inespéré d’avoir un tel soutien dans une soirée si maussade.
« Gagner un match alors que j’ai été maladroit ? Cela ne m’est pas beaucoup arrivé dans le cours de ma carrière », raconte l’ancien des Hornets. « J’en suis tout excité. C’est agréable de voir ça, surtout les soirs où je ne mets pas dedans. Ces gars sont tellement talentueux, surtout à cet âge. Ils me rendent la vie plus facile. »
Boston, à l’inverse de Charlotte, continue de gagner quand il est maladroit…
Les chiffres prouvent que la sensation de Kemba Walker est juste. En effet, cette saison, quand le meneur shoote à moins de 40% de réussite, les Celtics affichent un bilan de 5 victoires et 4 défaites. La saison passée, à Charlotte, dans les mêmes conditions, son équipe n’avait gagné que 11 matches sur 31…
On peut donc comprendre son soulagement de ne plus être dans l’obligation de marquer 25 points à 50% de réussite pour espérer gagner un match. Et encore, Gordon Hayward se fait toujours attendre après sa blessure à la main. Néanmoins, quand ses statistiques ne sont pas à la hauteur, Kemba Walker reste le leader de la formation celte.
« Sa voix compte », assure Jaylen Brown. « Je lui ai dit à la pause qu’on devait être positif, même après avoir été très moyens. Il faut utiliser notre mémoire à court terme. Ce serait alors une bonne chose pour nous. Walker était d’accord, donc il a fait l’effort dans ce sens, en étant le plus possible positif en seconde mi-temps. »