C’est la grosse affiche de la soirée : Houston – Dallas, séparés par une seule victoire dans une conférence Ouest chamboulée. Sur le parquet, deux candidats au titre de MVP, James Harden et Luka Doncic. Deux « playmakers » qu’on retrouve dans le Top 5 des meilleurs marqueurs. Deux joueurs qui imposent leur tempo dans un match selon Mike D’Antoni. Ni l’un, ni l’autre ne sont des dragsters et pourtant, ils perforent les défenses et les déstabilisent.
« Il va vous dominer à son rythme et à sa vitesse. Il ne sera jamais dans la précipitation » souligne le coach de Houston. « Il vous piégera, il vous ralentira… Il est tellement costaud. James et Doncic sont pareils. Ils peuvent imposer leur vitesse, comme le faisait Steve Nash. Ce sont des joueurs uniques, qui jouent à leur rythme, quoi qu’il arrive. »
Harden comme Doncic remontent le terrain, balle en main, et pour D’Antoni, ça leur permet de voir la défense, d’analyser les positions de leurs adversaires directs et de leurs coéquipiers. C’est en fonction de ce qu’ils voient qu’ils décident d’imposer un rythme. En prime, ce sont deux joueurs physiques qui cherchent le contact pour mieux piéger leur défenseur, et créer la distance avec leur fameux « step back ». « Il est plus puissant qu’on ne croit. Physiquement, il est costaud » ajoute D’Antoni à propos du Slovène.
« C’est difficile à expliquer quelque chose d’unique. C’est le talent »
Match après match, la pépite de Dallas collectionne les louanges. LeBron James l’a adoubé il y a 10 jours, fier d’avoir « été un modèle pour un gamin qui n’était pas même aux Etats-Unis« , tandis que Steve Kerr estime que Doncic « joue comme s’il était le meilleur joueur sur le terrain« .
Pour Rick Carlisle, son arrière-ailier réalise « une saison phénoménale« . « Je ne sais pas comment la qualifier autrement. Sa capacité à équilibrer le jeu intérieur et le jeu extérieur le rend vraiment difficile à gérer pour ses adversaires, et il est actuellement sur une super période. »
Ce soir, Doncic devrait encore briller face aux Rockets, et pour D’Antoni, un seul mot lie Harden et Doncic : le talent. « Ce sont simplement des joueurs uniques. Très franchement, c’est difficile à expliquer. C’est difficile à expliquer quelque chose d’unique. C’est le talent. C’est un facteur X qu’on ne peut expliquer. Ça ne s’apprend pas. Certains l’ont, d’autres pas. James, Doncic l’ont. »