Les Spurs stoppent leur série de défaites face aux Knicks

Les Spurs sont dans une mauvaise passe, avec huit défaites d’affilée, et un match dans les jambes la nuit précédente à Philadelphie, mais ce sont eux qui montrent une belle énergie dès l’entame de la rencontre. Les Knicks sont encore endormis, et DeMar DeRozan en profite pour les agresser près du cercle. Son duo avec LaMarcus Aldridge fait des dégâts, et les visiteurs sont en tête après 4 minutes de jeu (11-6).

Julius Randle alterne le bon et le très mauvais, et Gregg Popovich commence à faire entrer ses vétérans sur le terrain. Patty Mills et Marco Bellinelli font courir les jeunes Bockers, et les Texans jouent à leur rythme, sans forcer, tout en intelligence. L’arrière italien marque 8 points rapides, et la ligne arrière de la formation de David Fizdale pédale dans la semoule en défense. En toute logique, les Spurs sont largement devant au tableau d’affichage après un quart-temps (32-16).

La défense des Knicks a tout d’une Bodega de Spanish Harlem, ouverte 24/24, et Jakob Poeltl peut réviser ses gammes poste bas, et poste haut. L’ancien intérieur de l’université d’Utah fait tourner en bourrique Mitchell Robinson, qui saute à chaque feinte et ne tient pas le pivot autrichien. Les hommes de Popovich déroulent, et David Fizdale retombe dans ses travers en effectuant des changements étonnants, qui ne payent pas (48-27). DeRozan fait la totale à ses adversaires, et seul Bobby Portis tente de sonner la révolte côté New York. Les Spurs shootent à plus de 50% de réussite de loin, et ils ont mis la main sur le match sans vraiment trop forcer leur talent (68-43).

Les Knicks tentent un coup tardif…

La seconde période débute sur… trois ballons perdus de suite pour les Knicks. Coach Fizdale est exaspéré, et malgré un gros dunk de R.J. Barrett dans le trafic, les Spurs maîtrisent leur sujet. Auteur de six interceptions, Frank Ntilikina est en panne sèche en attaque (75-52). Le banc de San Antonio a déjà marqué 38 points, et seul Barrett joue les coups à fond. Le public est amorphe, et les joueurs de Fizdale semblent déjà avoir la tête au derby de dimanche soir. Une petite réaction d’orgueil pointe son nez par le duo Portis-Robinson, et deux 3-points de l’ancien ailier-fort des Bulls. Malgré ce petit réveil, les Knicks sont encore bien tenus à distance (89-71).

Le duo Ntilikina-Ellington tente des choses, mais Patty Mills allume de loin dans le corner pour les calmer. Les Spurs sont en contrôle total des opérations, mais Marcus Morris se montre enfin, et après un 6-0, les Spurs demandent un arrêt de jeu (101-86). Le temps-mort n’a aucun effet, et à l’entrée du money time, les Texans se relâchent, pendant que les locaux se réveillent à 3-points.

Guidé par Frank Ntilikina et Marcus Morris, New York revient à seulement trois possessions, et le Garden donne de la voix. Malgré cela, les Spurs gèrent les derniers instants avec brio et stoppent l’hémorragie en s’imposant à Manhattan (111-104). Les Knicks restent derniers de la conférence Est, à égalité avec les Hawks.