Frank Ntilikina est de nouveau titulaire à la baguette, mais les Bockers ont du mal à trouver des shoots ouverts en ce début de rencontre. Les Cavaliers n’en profitent pas, et R.J. Barrett essaye d’accélérer le jeu pour les locaux qui ne sont pas encore dans leur match. Le duo Sexton-Garland est solide, passe la 5e vitesse en transition et donne un premier avantage à son équipe (14-4). Julius Randle tente de stopper l’hémorragie, la défense des Knicks met un peu plus d’intensité, et les hommes de David Fizdale reviennent un peu dans le coup.
Tristan Thompson gobe tous les ballons qui sortent du cercle, et Ntilikina essaye de remettre sa formation à l’endroit, parfait dans son rôle de chef d’orchestre ainsi qu’en défense. Les shoots ne rentrent pas, les Cavaliers mettent parfaitement leurs systèmes en place, et le Garden… se tait. Après douze minutes mi-figue mi-raisin, New York est déjà distancé au tableau d’affichage (31-19).
Tristan Thompson, patron de la raquette
Kevin Porter Jr apporte du punch en sortie de banc avec la seconde unité, et mange le pauvre Allonzo Trier, toujours aussi allergique à la défense. Il laisse de nouveau sa place à Ntilikina, et les Knicks sont en grande difficulté pour scorer. De loin, à mi-distance ou près de cercle, rien ne rentre. Barrett revient en jeu, et son association avec le meneur français permet aux siens de recoller à trois possessions (37-28).
Le duo Morris-Randle fait n’importe quoi, l’un prend tous les ticket shoots, et l’autre fonce tête baissée, une bien trop mauvaise habitude qui le poursuit depuis longtemps. David Fizdale ne sait plus quoi faire, et les locaux sont à la rue dans à peu près tous les secteurs du jeu face à une équipe de Cavaliers assez efficace. Le duel Thompson-Randle est intense, mais l’intérieur canadien se montre plus malin que le buffle new-yorkais. Les Knicks sombrent, les joueurs de l’Ohio ont pris le large (52-36).
Le Garden gronde
Les locaux se doivent de hausser leur niveau de jeu en cette seconde période, et le duo Garland-Sexton joue très vite, et fait de gros dégâts dans le camp adverse. Les coéquipiers de Frank Ntilikina ne bougent pas, ne respectent pas les consignes, et s’enfoncent encore un peu plus. Forcément, on entend les premiers sifflets… Après un nouveau tir à 3-points, Sexton donne 22 longueurs d’avance à son équipe (64-42).
Le silence est pesant dans ce Garden, les fans semblent blasés, et ne plus rien attendre de leur équipe. Sexton poursuit son récital en attaque, et les Cavaliers coupent les jambes des Knicks en provoquant un nombre incalculables de fautes à trois minutes de la fin du quart-temps. Mais les Bockers mettent un 21-6 en deux temps trois mouvements, et reviennent un peu à la vie après quelques belles séquences initiées par Ntilikina. Après 36 minutes, les locaux sont quand même à 15 unités des Cavaliers de Cleveland (78-63).
Record en carrière pour Collin Sexton
Les Knicks ont le momentum, mais sur les premières séquences du dernier quart, ils retombent dans leurs travers. Randle se met dans la peau d’un meneur de jeu et perd un nombre fou de ballons. Thompson ramasse les miettes sous le cercle, et soigne ses statistiques. L’intérieur canadien est affûté et il bouscule les « big men » adverses, et les locaux se retrouvent à nouveau à plus de vingt points d’écart (102-77).
Collin Sexton poursuit son show et bat son record de points en carrière (31 points), et les deux techniciens ouvrent leurs bancs dans les dernières minutes. Brazdeikis se montre un peu face à son ancien entraîneur, et R.J Barrett prend des choix douteux derrière la ligne à 3-points. Ntilikina sort du terrain sous quelques applaudissements, et les Knicks ajoutent une nouvelle défaite à leur compteur (108-87). Celle-ci pourrait laisser des traces car les dirigeants n’ont absolument pas apprécié…
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.