C’est demain que Kawhi Leonard va retrouver les Raptors. Désormais aux Clippers, l’ailier sera heureux de croiser ses anciens coéquipiers, qui ne gardent également que de bons souvenirs de son passage au Canada.
Forcément, le titre a uni ce groupe à jamais, et les joueurs de Toronto, ainsi que Nick Nurse, évoquent les qualités sous-estimées de leader de « The Klaw ».
« Il y a eu plusieurs fois, et lors de réunions d’équipe, où je l’ai vu en quelque sorte s’insérer dans l’équipe », explique le coach à The Athletic. « Je sais que vous m’avez souvent entendu parler de son leadership, mais c’est important, car les gens disaient qu’il n’était pas un leader, ceci ou cela. Je n’inventais pas ça. C’était probablement au début. Je pense que nous étions probablement à 13-4 ou quelque chose comme ça et nous avions une petite réunion sur la façon dont l’attaque se mettait en place. Il s’est levé et a dit à l’équipe : « Voilà comment je vois les choses ». Il n’aurait pas pu mieux dire, pour moi. C’était parfait ».
Fred VanVleet rappelle quand même que Kawhi Leonard « ne parle pas beaucoup » et que sa confiance envers ses coéquipiers de Toronto a grandi au fur et à mesure de la saison. Mais pour Marc Gasol, l’ailier parle quand il le faut.
« Il ne joue pas à 100% de ses capacités. Il est en pilotage automatique, à 30 points par match »
« Il parle quand c’est nécessaire. Pour moi, c’est un vrai trait de caractère pour un leader. Quand l’équipe en a besoin, il a une voix, une voix que tout le monde écoute. Il dit ce qu’il faut dire, il se soucie de ce qu’il faut faire. C’était génial, génial… Je garderai tout ça pour les vestiaires. Pour moi, ce qu’il se passe dans les vestiaires est sacré. Mais il a toujours, toujours été clair et jamais négatif. Toujours équilibré, toujours stable. On le voit, et c’est comme ça qu’il est. Il n’est pas du tout dramatique. Il n’est jamais trop haut ou trop bas. Il est toujours stable ».
Tellement stable qu’il est bien difficile de savoir ce qu’il pense, et Nick Nurse s’est ainsi demandé en cours de saison si Kawhi Leonard n’était pas en « mode robot »…
« Je ne suis pas sûr d’avoir dit ça l’an dernier, mais environ vers février, je me suis dit : ‘Il ne joue pas à 100% de ses capacités. Il est en pilotage automatique, à 30 points par match’. Je me suis dit que ça pouvait déboucher sur deux choses : soit il restait en pilotage automatique en attendant de partir, soit il activait quelque chose afin d’essayer de nous porter jusqu’au titre. Évidemment, on a vu que c’est ce qui est arrivé ».