« Le ciel est la limite pour lui ». C’est à croire que la fameuse expression, utilisée par Jaylen Brown pour évoquer le potentiel de son coéquipier, était faite pour Robert Williams. Véritable force de la nature, le pivot des C’s a pris le contrôle de l’espace aérien cette nuit à l’AT&T Center, participant activement à la fessée collée aux Spurs. Ses six contres (record en carrière) ont impressionné, mais que dire de ses alley-oops claqués en très haute altitude qui ont mis les cercles des Spurs à rude épreuve ?
Aux côtés de Daniel Theis, Enes Kanter et Vincent Poirier dans la peinture de Boston, le sophomore a saisi sa chance et a marqué des points cette nuit avec sa prestation impeccable en sortie de banc.
« Il a vraiment couru » apprécie son coach, Brad Stevens. « C’est un super contreur, mais là où je pense qu’il a atteint son meilleur niveau cette année, c’est dans sa façon de prendre des rebonds au-dessus de la mêlée. Il continue de progresser sur le pick-and-roll et les différentes couvertures défensives. Mais offensivement, il a cette qualité de passe et représente une menace près du cercle. C’est ce qu’on attend de lui et Theis, parce qu’il ne sont pas des shooteurs à haut volume ».
Jaylen Brown : « Il peut être vraiment important pour nous »
Sa soif de contre a fait un bien fou aux Celtics cette nuit, et même s’il a parfois été pris par la patrouille pour « goaltending », la tendance est clairement de l’encourager dans cette voie, quitte à y laisser quelques points.
« On signe tous les jours pour ça » déclare Marcus Smart. « La plupart de ses contres sifflés sont discutables. Sur certains, on pense que le ballon n’était pas en phase descendante. C’est ce qu’il apporte quand il entre en jeu ».
Après une première saison d’adaptation où il n’a participé qu’à 32 matchs de saison régulière pour un peu plus de 8 minutes en moyenne, Robert Williams récolte aujourd’hui les fruits de son travail quotidien, avec plus de temps de jeu pour récompense.
« Rob est en super forme » souligne Jaylen Brown. « C’est le meilleur que j’ai vu de lui sur le parquet. On l’a vu à l’entraînement bosser sans relâche et, maintenant, on peut le voir à l’œuvre. Il peut être vraiment important pour nous s’il reste concentré, s’il continue de faire des stops, d’utiliser son envergure et de « rouler » vers le cercle comme il le fait. Il doit rester concentré et on va s’éclater avec lui. Il a notre soutien ».
Le plein de confiance
Cette bonne ambiance couplée avec une concurrence visiblement saine entre les intérieurs a également été soulignée par le pivot, par opposition avec les conflits qui ont pourri le vestiaire la saison passée. « Ce que je trouve super cette année, c’est que chacun d’entre nous a confiance en l’autre », a glissé l’intéressé.
Toujours est-il que même si la météo est pour l’instant au beau fixe pour Boston comme pour lui, Robert Williams sait qu’il reste encore beaucoup à accomplir. « C’est un super road-trip avec trois victoires au bout, mais il reste encore un paquet de matchs ».
Les cercles de la NBA en tremblent déjà …
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