Dallas – New York : Frank Ntilikina en facteur X !

Comme depuis le début de saison, Luka Doncic (38 points 14 rebonds et 10 passes décisives) est époustouflant dans ce début de rencontre. Malgré un Frank Ntilikina en mode chien de garde, le Slovène se balade. C’est simple, il est impliqué sur les 17 premiers points de son équipe. Soit il score, soit il trouve un coéquipier ouvert à l’image de ses deux passes décisives pour Kristaps Porzingis (28 points) conclues par deux bombes à 3-points.

Malgré le talent des deux Européens, New York montre de belles choses. Les Knicks font circuler la balle et Julius Randle en profite pour donner des maux de tête à ses vis-à-vis. Les rotations effectuées par David Fizdale sont bonnes. Bobby Portis fait la loi dans la raquette et sa fougue est contagieuse. Après 12 minutes, New-York est devant (36-28).

Frank Ntilikina veut posterizer Kristaps Porzingis !

Arrivé à la mène, Allonzo Trier répond présent. Agressif par le dribble, il permet à son équipe de maintenir l’écart (40-31). Face à son ancienne équipe, Porzingis monte petit à petit en puissance. Tous les ballons en attaque passent dans les mains du Letton et, souvent, ça se termine par un panier à 2-points poste bas ou à 3-points sur le « pick-and-pop ». Aidé par le retour de Doncic à la création, Dallas recolle au score malgré l’adresse de Ntilikina (52-49).

Le Français est en feu et tente d’écraser un énorme dunk sur le museau de Porzingis, qui le bâche ! Une action qui ne refroidit pas le meneur de l’équipe de France, qui joue sans se poser de questions en attaque, tout en menant la vie dure à Doncic.

Les deux joueurs se livrent une belle bataille dans cette fin de 1ère mi-temps. La star slovène redonne furtivement l’avantage à son équipe (57-54) grâce à deux actions de grande classe mais l’ancien joueur de la SIG lui répond derrière la ligne à 3-points. Les Knicks terminent cette première mi-temps sur un 7-0 pour mener logiquement à la pause (61-57).

Luka Doncic est un phénomène

New York revient avec les mêmes intentions. Certes, il est très dur de limiter la relation entre Porzingis et Doncic en attaque, mais les joueurs de Big Apple sont solidaires, concentrés et surtout déterminés à ne pas laisser leurs adversaires revenir dans le match. La raquette Randle/Gibson fonctionne à merveille et Dallas n’a pour l’instant pas les solutions défensives pour faire douter la bande à Fizdale (74-66). Les Mavs n’arrivent pas à contenir la belle adresse à 3-points de Randle ou Morris. Les deux hommes jouent sans pression. Dès qu’ils sont ouverts, ils dégainent et c’est tout le banc new-yorkais qui se lève (84-72).

Dos au mur, Dallas s’en remet à son homme de main. « Le roi Luka » profite de la sortie de Ntilikina pour infliger un 8-0 aux Knicks. Son « step back » suivi du tir à 3-points sur Portis est exceptionnel. Poussés par leur salle, les Mavs reviennent petit à petit au score. Il reste 12 minutes et New York est encore devant au score (84-80).

Monsieur Frank Ntilikina

Revigorés par leur bonne fin de 3e acte, les Texans reprennent les rênes de la partie grâce aux anciens Knicks, Hardaway Jr et Porzingis (90-87). Mais un homme va tout changer. De retour sur le parquet, Ntilikina remet son équipe dans le droit chemin. Par sa défense (un contre sur Hardaway Jr) mais surtout par son apport offensif. Ses cinq points d’affilée permettent aux Knicks de reprendre les commandes (92-90). Le Français a redonné confiance à toute son équipe. C’est lui qui montre le chemin et ses séquences défensives sont un modèle du genre. De l’autre côté du terrain, Randle, à 3-points, pense mettre KO une équipe de Dallas dépassée par la rage de Ntilikina et sa bande. New York a le match en main (102-92).

Mais Doncic est un immense joueur et il prend les choses en main. Une passe pour Hardaway Jr et deux paniers à 2-points plus tard, Dallas s’offre le droit de rêver au hold-up (103-99) grâce à son « sophomore ».

Une fin de match étouffante

Sans surprise, Dallas coupe l’action et envoie RJ Barrett sur la ligne des lancers francs. Bon choix vu que le rookie fait 0/2 mais Kristaps Porzingis se fait avoir au rebond par Randle. À l’inverse de son jeune coéquipier, ce dernier ne se rate pas sur la ligne et New York respire (105-99).

Mais Hardaway Jr rentre un nouveau tir de loin et les Knicks restent à porter de fusil de leurs adversaires (105-102). Comme Barrett quelques secondes plus tard, Gibson manque ses deux lancers-francs et offre l’occasion à Doncic d’égaliser. Mais le Slovène, irréprochable jusqu’à présent, prend un tir à plus de 8 mètres alors qui restait encore 18 secondes sur l’horloge… Personne dans la salle n’a compris le choix du prodige. New York remporte un second match cette saison. Avec la manière !

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.