Après quatorze saisons dans la ligue américaine et une carrière de presque 20 ans, Jose Calderon a raccroché les baskets et pris sa retraite nous apprend l’AP. Enfin, sur le fond car sur la forme, rien n’est encore officiel.
« Je n’étais pas certain d’être heureux avec un rôle comme celui de la saison passée », raconte-t-il au Washington Post, en évoquant son année à Detroit. « Je ne jouais pas. Ma famille me manquait. L’autre jour, je regardais un match, et je n’avais pas envie de jouer. Cela rend les choses plus faciles. Ma retraite n’est pas encore officielle, mais presque. C’est une question de temps : d’ici les deux prochaines semaines, je ferai une annonce officielle. »
Le meneur espagnol était effectivement sur la fin. Ses dernières saisons étaient sans saveur, avec des changements d’équipe constants et un temps de jeu qui se réduisait comme peau de chagrin. Néanmoins, il ne faudra pas oublier son début de carrière à Toronto, où il s’était imposé comme titulaire, en devenant notamment un des meilleurs passeurs de la NBA, ainsi qu’un solide shooteur. Peu présent en playoffs, il aura tout de même furtivement disputé les Finals avec les Cavaliers en 2018.
Dans les bureaux du syndicat des joueurs
Sa très honorable carrière NBA se terminera donc après 895 matches pour 8.9 points et 5.8 passes de moyenne. Le double médaillé d’argent aux Jeux olympiques ne quitte pas le monde du basket ou de la NBA pour autant.
Après quelques conversations estivales en compagnie de Michele Roberts, la présidente du syndicat des joueurs, il devient son assistant. Un poste tout juste mis en place pour l’occasion, qu’il occupe depuis quelques jours et qui doit devenir une référence pour les années à venir.
« J’ai toujours été touchée par l’absence de joueurs dans nos bureaux », regrette Michele Roberts. « C’est le syndicat des joueurs, donc c’est un peu bête que ce soit rempli d’avocats ou de gens hautement diplômés. Je suis en contact régulier avec les joueurs, mais c’est agréable d’avoir quelqu’un ici et de ne pas déranger un joueur au milieu d’un match ou de prendre quelqu’un qui a quitté le basket depuis longtemps et dont la vision est datée. »
Cet été, le meneur de l’Espagne avait expliqué qu’il tenait à rester aux Etats-Unis, et plus particulièrement près de New York où sont scolarisés ses enfants. C’est donc chose faite, mais ce sera dans un bureau.