Kevin Durant parti aux Nets, Klay Thompson et Stephen Curry à l’infirmerie au moins jusqu’à février, Steve Kerr a décidé de changer son fusil d’épaule. Les systèmes mis en place à son arrivée sont liés aux « Splash Brothers », à leurs qualités de shoot et de jeu sans ballon, et sans eux, ça change tout… Résultat, Kerr a décidé d’en revenir aux bases du jeu NBA : le pick-and-roll.
« Ça facilite beaucoup les choses » reconnaît Eric Paschall sur NBC Sports. « On n’a pas trop à réfléchir, et on a juste à jouer. Je pense que ça nous aide beaucoup pour savoir où se trouver sur le terrain, surtout avec des rookies qui apprennent les systèmes« .
Pour Kerr, il s’agit à la fois de profiter de la jeunesse du groupe, mais aussi d’éviter de perdre des semaines à leur apprendre des systèmes complexes. « L’intérêt de toute l’exécution et de l’attaque est de trouver le meilleur shoot possible » a-t-il rappelé après la défaite face aux Spurs.
Les jeunes Warriors ont besoin de liberté, et le premier quart-temps a été encourageant. D’Angelo Russell a retrouvé des couleurs comme patron de l’attaque, et la simplicité des systèmes semble convenir à ses coéquipiers. « Je trouve simplement que ça m’aide à sentir le jeu. Quand tout est gravé dans la roche, c’est là qu’on fait des erreurs » estime Paschall. « On a des arrières qui savent comment jouer le pick-and-roll. C’est juste une question de lecture du jeu, et tout est beaucoup plus simple que lorsqu’on est dans un système figé. C’est plus ou moins comme s’il fallait bouger, passer et couper et simplement jouer au basket. »
Qu’en pense Draymond Green, dernier rescapé des Warriors dans la grande époque ? « Ça simplifie clairement les choses. On essaye de trouver un équilibre, de réaliser de bonnes actions et de s’appuyer dessus. Ce n’est pas vraiment ce qu’on avait l’habitude de faire, mais on doit s’adapter. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas jouer avec la même attaque lorsqu’on n’a pas le même personnel, et croire que ça va marcher. »