Un début de crise à Sacramento ?

La lourde défaite en ouverture face aux Suns n’était donc pas un simple accident. Les Kings ont pris ce début de saison dans les pires conditions. En déplacement à Utah, les troupes de Luke Walton ont coulé, poussant le coach à sortir ses titulaires dès le troisième quart-temps !

« Je ne sais pas ce qu’il s’est passé », lance directement le coach sur NBC. « Ce n’est pas nous, ça. C’était embarrassant, pour les joueurs mais aussi les coaches. Les fans, la franchise méritent mieux. »

Après un peu plus de trois minutes en seconde mi-temps et un 19-2 encaissé entre la fin du premier et le début du second acte, l’écart était de 32 points (75-43) ! Luke Walton change alors la totalité de son cinq. Les titulaires ne reverront pas le parquet de la soirée, excepté Dewayne Dedmon, qui se termine sur une gifle : 113-81.

« Il n’y a pas grand-chose à en dire », a réagi Harrison Barnes, sur ce choix du coach. « On n’a pas mis l’énergie et les efforts nécessaires, donc il a pris une décision pour nous. Il y a plusieurs choses à pointer du doigt. On doit assumer nos responsabilités. En tant que leader de cette équipe, je prends les miennes. Je dois m’assurer que les gars soient prêts à jouer. On doit tous être meilleur. »

Buddy Hield va dans ce sens, en ne cherchant « aucune excuse », alors que l’équipe est « catastrophique en ce moment ». Comment expliquer cette situation alors qu’on pensait les Kings renforcés et sur une bonne dynamique après la saison passée ? Existe-t-il une fracture dans le groupe ? « Pas du tout, on a un bon groupe », écarte Luke Walton. « On bosse dur, voilà pourquoi on est frustré. Car les entraînements ne se traduisent pas pendant les rencontres actuellement. Je n’ai aucun doute sur le fait que le groupe n’a pas explosé. »

La calendrier immédiat des Kings doit permettre de sortir la tête de l’eau. Trois matches à domicile de suite : Denver, Charlotte, Utah. Ensuite, il y aura trois déplacements à New York, Toronto et Atlanta. Si Sacramento n’a pas accroché à son compteur au moins deux victoires à l’issue de ces six matches, la crise pourrait vraiment éclater.