Choisi par les Lakers pour ses qualités d’intérieur moderne, Moritz Wagner n’a montré ses talents que par intermittence pour sa première saison en NBA. Surtout en fin d’exercice d’ailleurs. Après 43 petits matches à Los Angeles, le voilà envoyé à Washington dans le transfert d’Anthony Davis.
Une destination bien moins sexy ou compétitive mais qui semble lui plaire.
« Je suis plutôt heureux de ne plus avoir 50 caméras qui me suivent partout », compare-t-il. « Ils essaient de mettre en place quelque chose de nouveau, d’établir une culture de la gagne. C’est nouveau et, en tant que jeune joueur, on recherche ça ».
Comme les Wizards sont en reconstruction, « Moe » aura davantage d’opportunités pour briller. Mais il est prévenu : son tir de loin (une fois réglé) ne suffira pas pour rester sur le parquet. Notamment quand on mesure 2m11.
« Même si on est fort, on ne met qu’autour de 40% de ces shoots à 3-pts », calcule Scott Brooks. « Donc, on en manque autour de 60%. Il peut faire autre chose. Ça m’a surpris en plus : c’est plutôt un bon passeur. Je lui ai glissé les domaines où je veux qu’il soit meilleur. Il est agile, il peut courir. Il doit protéger le cercle en défense ».
Pour trouver sa place à Washington, Moritz Wagner peut s’inspirer du parcours de Thomas Bryant. Comme l’Allemand, le pivot avait signé aux Lakers en 2017, avant d’être rapidement coupé. Il a parfaitement rebondi dans la capitale, progressant à grande vitesse et signant un contrat de trois ans à 25 millions de dollars cet été.
« Je pense que Thomas a réalisé un excellent travail pour faire des choses simples, mais les faire très bien », commente le sophomore. « Il court et prend des rebonds. Il est solide en défense. Il parle et met les shoots ouverts. Ça ne va pas plus loin que ça. Le reste suit ».