Le 26 janvier prochain, Vince Carter fêtera ses 43 ans. Un âge canonique qui n’a été atteint sur les parquets NBA que par deux joueurs dans l’histoire : Robert Parish et Kevin Willis. Pour autant, ne parlez pas à « Air Canada » de saison en roue libre, où il serait un coach en short.
« Je ne veux pas que les gens pensent que je vais m’occuper des entraînements », annonce l’arrière des Hawks. « Simplement, parfois, je vois des choses. Je ne veux pas essayer d’être coach, je ne veux pas l’être, mais je veux aider ces gars. Je souhaite être un mentor, un leader même si je ne suis pas le visage de la franchise. J’adore être un leader et les joueurs peuvent compter sur moi. »
Pas question non plus de faire une tournée d’adieu comme pour Kobe Bryant ou Dwyane Wade.
« Ça me touche, et je sais comment ça fonctionne, mais inconsciemment je ne veux pas que les gens pensent que je suis là pour me mettre en avant, pour qu’on parle de moi. Ce n’est pas mon vœu. Pour moi, le plus important, c’est ma santé avec l’envie de jouer chaque match. »
Même s’il sait que sa dernière saison, sa 22e, sera difficile sur le plan mental, l’ancien All-Star désire vivre une saison « normale ».
Sauf peut-être le 28 janvier, quand il passera par Toronto. La saison passée, le public canadien lui avait réservé un vibrant hommage, ne sachant pas si ce serait le dernier ou non. Là, c’est officiel, et les « We Want Vince » pourraient bien se faire entendre.
« Je ne sais pas. C’est ainsi. Il y a des choses que je ne peux pas contrôler. C’est génial d’être réclamé de cette manière, d’être apprécié après tellement d’années à jouer. Tout a commencé là-bas pour moi. J’y ai fait mon nom. Beaucoup de belles choses ont été faites. Entendre de tels chants, ça fait du bien, ça donne des frissons. Mais je joue pour les Hawks. »