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Haut les cœurs pour Philadelphie

En ce jour de Saint Valentin, coup de projo sur la cité de l’amour fraternel dont la franchise des Sixers a le vent en poupe. 7 victoires sur les 10 derniers matchs, des succès de marque contre les Spurs ou les Hawks, les hommes de Doug Collins déjouent désormais les pronostics.

Philly – Texas : boucler la boucle

Retour en arrière, nous sommes le 13 novembre dernier, les Seventy-sixers sont en déplacement dans le Texas. En terrain piégeux, ils se font harponner sérieusement avec une défaite proche de la correction en règle dans l’AT&T Center des Spurs qui les laissent à quai (116-93). L’équipe patauge. Le nouveau coach Collins ne parvient pas à faire passer son message. Philly s’enfonce dans le classement de la conférence Est avec un bilan pitoyable de 2 victoires pour 8 défaites.

Et puis, le 11 février 2011, comme un bon présage du calendrier, les Sixers triomphent du signe indien et abattent à leur tour les Spurs, soit la meilleure équipe de la ligue. Le constat est bien différent. Holiday règne sur la rencontre avec 27 points et prouve tout son potentiel entrevu sur le campus d’UCLA. Dans un match avec barbelés et haute tension défensive, les coéquipiers d’Iggy les bons tuyaux s’imposent sur le score très Euroleague de 77-71. TP ne peut que tirer sa révérence.

« Quand nous les avons joué pour la première fois, ils ne savaient pas quoi faire en attaque, et maintenant ils jouent bien ensemble. Et maintenant défensivement, ils sont vraiment très bons. »

L’information est relayée à son tour par Elton Brand, le symbole s’il en est de ce redressement spectaculaire et alors auteur de sa meilleure performance aux rebonds avec 17 prises.

« C’est une bonne unité de mesure pour nous : on jouait très mal à l’époque et maintenant on arrive enfin à trouver notre jeu. Les Spurs ont encore trouvé des paniers faciles, mais au moins, on a réussi à leur en laisser le minimum. C’est notre défense ; c’est elle qui a beaucoup progressé. »

Brand, la force tranquille

Mais plus encore, pour Brand, cette saison doit être celle du retour à un niveau plus adéquat avec son contrat. Signé un pont d’or en Pennsylvanie (80 millions sur 4 ans), l’ailier multiple All-Star reconnaissait volontiers que la saison dernière était de loin la plus décevante de sa carrière longue de 12 années dans la ligue. Revenu à un poids de forme plus raisonnable (il a perdu 7 kg), Brand peut à nouveau galoper sur le court et profiter de son physique qui n’est pas sans rappeler une légende du club : Sir Charles.

Mais pour prétendre succéder à telle figure, Elton a encore du chemin. Mais le bilan personnel du joueur prouve une montée en puissance qui déteint positivement sur son équipe. Alors qu’il pointait à 14 points de moyenne avec un pourcentage honnête de 44% en décembre, il est passé à 15 points à 56% en janvier, et définitivement monté en température ce mois-ci avec 21 points de moyenne à 58% de réussite.

Brand n’est pas fini. Il le sait bien ; lui qui a toujours été sous-estimé durant sa carrière, depuis sa carrière au lycée Peekskill High à New York où personne ne lui prédisait une place au McDo challenge qui réunit les meilleurs prospects ; ou encore durant sa carrière universitaire à Duke et finalement dans la ligue où on lui trouvait de trop nombreux défauts alors même qu’il remportera le titre de meilleur débutant.

Un groupe homogène

Et ses coéquipiers, tel Spencer Hawes qui a grandi en admirant sa science du shoot à mi-distance, en prennent de la graine. Le groupe de Doug Collins est par ailleurs un ensemble assez cohérent formé de vétérans comme Iguodala, Brand voire Battie ou Nocioni ; de jeunes pousses très prometteuses comme Hawes, Evan Turner, Thad’ Young ou Jrue Holiday et d’une hiérarchie bien installée avec le sixième homme de luxe Lou Williams ou encore le spécialiste du shoot extérieur qui explose cette année, Jodie Meeks.

Vainqueurs de 9 de ses 12 derniers matchs, les Sixers surfent actuellement sur une dynamique tout à fait intéressante qu’ils auront à cœur de conserver malgré le break du All Star Weekend s’ils veulent prétendre à une place peut-être plus favorable dans les playoffs à l’Est. Septièmes à l’heure de ces lignes, Philadelphie peut prétendre rattraper des Knicks un peu à la peine dernièrement et pourquoi pas créer la surprise dans la postseason…

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