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À peine rentré de Chine, Vincent Poirier est prêt à partir à l’assaut de Boston

L’intérieur n’a pas le temps de prendre du recul sur sa carrière mais ne s’en plaint pas : prochain arrêt, la NBA avec les Celtics.

À peine de retour à Paris après un mois en Chine, Vincent Poirier va de nouveau s’envoler dans quelques jours vers Boston pour démarrer sa carrière en NBA. « J’y vais en fin de semaine, faire toute l’installation, prendre mes marques. J’y vais et je suis bien » décrivait hier l’intérieur, tout sourire, sans aucune appréhension. « J’ai hâte d’y être, de découvrir la NBA, je sais que c’est différent de l’Europe, mais je n’ai pas peur, j’ai hâte. »

D’autant qu’il avait eu le temps de faire connaissance avec son nouvel entraîneur avant de partir à la Coupe du monde, comme il nous l’expliquait fin juillet. Un Brad Stevens qui ne lui avait alors donné aucun devoir de vacances, et qui a au contraire rappelé à son nouvel intérieur qu’il pouvait prendre le temps de souffler après cette campagne internationale intense.

« Quand je suis allé là-bas, on s’est entraîné un peu, il m’a expliqué ce qu’il attendait. Là j’ai reçu un message (hier) matin dans lequel il me disait : ‘Je sais que la compétition a été dure, n‘hésite pas à te reposer, quand tu reviens tu me dis, nous on est là, la salle est ouverte.’ Je vais rejoindre le mouvement la semaine prochaine je pense, tranquillement. »

« On se verra à Boston, je leur montrerai ma médaille et ils se souviendront de moi »

A-t-il pu discuter avec ses futurs coéquipiers en Chine – Jaylen Brown, Kemba Walker, Jayson Tatum, Marcus Smart et Daniel Theis ? « Non. Enfin ils savaient que j’avais signé, donc je leur ai serré la main, Jaylen Brown m’a dit ‘on se voit à Boston.’ Mais ils venaient de perdre, ils avaient la haine, donc je ne suis pas allé les voir en disant ‘salut c’est moi.’ On se verra à Boston, je leur montrerai ma médaille et ils se souviendront de moi (rires). »

En plus de la breloque, le pivot dont l’attitude a été unanimement saluée par les Bleus (5.4 points à 56% et 3.9 rebonds de moyenne en 15 minutes) a ramené de ce tournoi un avant-goût de ce qui l’attend de l’autre côté de l’Atlantique en terme de densité. « J’ai déjà connu ça l’année dernière en Euroleague, après la NBA c’est un autre niveau. Tu es en jets privés, tu voyages, les obligations ne sont pas les mêmes. Mais c’est sûr que de voyager, de jouer, ça permet de te rendre compte de ce que c’est de faire attention à ton corps, de savoir ce dont tu as besoin. Je me suis préparé petit à petit à l’évolution de ma carrière, à voyager tout le temps. »

Une carrière fulgurante, entamé à l’âge de 17 ans. Si on lui avait dit en 2010, alors qu’il commençait le basket, qu’il serait médaillé de bronze à la coupe du Monde… « J’aurais dit ‘Tu te fous de ma gueule !’ (rires) En 2010 je ne pensais même pas être en Pro A, je ne pensais même pas être pro. Je n’ai pas le temps de prendre du recul. Je pensais que ça s’arrêterait un jour mais ça continue. » Prochain stop, la NBA et Boston. Et après ?

Propos recueillis à Paris.

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