NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.84NEW1.99Pariez
  • LA 1.39DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

[happy birthday] Robert Parish, l’éternel « Chief »

Drafté par Golden State en 1976, Robert Parish a fini sa carrière à Charlotte et enfin Chicago, en 1997. Mais c’est bien sûr à Boston, de 1980 à 1994, que le pivot, qui fête aujourd’hui ses 67 ans, a vécu ses plus belles années. Aux côtés de Larry Bird et Kevin McHale.

22 saisons NBA, 1 611 matchs en saison régulière (le record), quatre titres (1981, 1984, 1986 et 1997), neuf sélections au All-Star Game, une place parmi le meilleur frontcourt de l’histoire et une introduction au Hall of Fame en 2003.

Avec un tel CV, on devrait sans doute davantage parler de Robert Parish mais « The Chief » est aussi discret que le personnage de « Vol au-dessus d’un nid de coucou » auquel il doit son surnom. Depuis qu’il a pris sa retraite, on l’entend ainsi très peu, et il ne tient pas vraiment à participer aux réunions d’anciens Celtics.

« Je n’ai jamais été du genre à chercher ou à vouloir attirer l’attention ou l’admiration ou à espérer recevoir une tape dans le dos par rapport à ce que j’ai accompli », expliquait-il au Boston Globe en 2016. « J’ai fait mon travail. J’ai été bien payé pour faire mon travail. C’était suffisant pour moi. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai pu accepter un rôle moins important dans les années 80. Je n’avais pas un énorme ego. »

Sa défense, ses rebonds, ses écrans, sa capacité à remonter le terrain rapidement, son shoot très haut et bien sûr le fait qu’il était impassible, solide comme un roc en toutes circonstances, ont fait de lui un membre essentiel du « Big Three » des Celtics, aux côtés de Larry Bird et Kevin McHale. Le meilleur « frontcourt » de l’histoire de la NBA.

Pour autant, Robert Parish n’était pas vraiment proche de ses deux camarades.

« Il n’y a pas d’animosité ou de rancœur entre nous trois. Vous m’avez probablement entendu dire que Larry, Kevin et moi ne sommes pas amis. Nous ne le sommes pas. Mais il y a du respect et de l’admiration entre nous. Je dis qu’on n’est pas amis parce qu’on ne traînait pas ensemble et qu’on n’allait pas dîner ensemble. On ne faisait pas ça. Mais nous sommes respectueux et courtois les uns envers les autres, et que demander de plus ? En plus, je ne suis pas facile à appréhender, de toute façon », reconnait-il, toujours dans la même interview au Boston Globe. « Je suis le premier à dire que je suis un individu distant. J’ai tendance à donner l’impression d’être distant et hautain. Je pense que la meilleure façon de me décrire, c’est de dire que je suis un solitaire. Je préfère être seul. »

Voilà pourquoi on parle si peu de Robert Parish, ce Hall of Famer qui a laissé une empreinte partout où il est passé. Sans faire de bruit, sans se faire d’amis, simplement en faisant son travail sur le terrain.

Article initialement publié le 30 août 2019

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *