Comme de nombreux Africains passionnés de sport, Tacko Fall a d’abord donné sa préférence au football. C’est en arrivant aux États-Unis, à 16 ans pour le lycée, et bien aidé par sa taille évidemment, qu’il s’est tourné vers le basket.
« J’étais très mauvais quand j’ai commencé », reconnaît-il aisément. « C’est logique, quand on commence un nouveau sport, il y a une phase d’apprentissage. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’on est mauvais, mais on apprend à jouer. Je suis passé par là, mais j’étais en mission. Heureusement, beaucoup de personnes m’ont aidé mentalement. Je n’ai jamais abandonné. »
Tacko Fall a eu la chance de rapidement travailler avec Hakeem Olajuwon, le meilleur joueur africain de l’histoire, et surtout une source d’inspiration naturelle pour lui. En effet, l’ancien pivot des Rockets a lui aussi commencé par le ballon rond en Afrique. Ce qui est devenu, au fil des années pour lui, un avantage face aux autres intérieurs.
« Le football m’a aidé pour mes appuis », confirme le rookie de Boston. « Ce fut le plus important. Beaucoup de ceux qui ont d’abord joué au football, puis au basket, ont des appuis différents. Ils bougent très bien. »
Il est vrai que pour un joueur de cette taille – 2m30 rappelons-le – l’ancien des Florida Knights, en NCAA, bouge et court remarquablement bien. En Summer League, avec les Celtics, il a tourné à 7.2 points, 4 rebonds et 1.4 contre de moyenne en seulement 12 minutes et s’est imposé comme un des joueurs les plus commentés.
« J’en suis très reconnaissant. Je me sens béni d’être dans cette position. Je ne m’attendais pas à ça en venant à Las Vegas. Les gens m’ont soutenu et quand on voit d’où je viens, ça m’encourage à continuer. »
Ce sera à la rentrée, au training camp des Celtics. Il essaiera d’y accrocher une place dans l’effectif de Brad Stevens.