Quin Cook et Shaun Livingston partis, Klay Thompson blessé, il y aura du temps de jeu à récupérer sur les lignes arrières l’an prochain à Golden State derrière Stephen Curry et D’Angelo Russell. Jacob Evans, très peu utilisé l’année passée pour sa saison rookie avec seulement 30 matchs, est candidat et prêt à retrouver un poste de meneur qu’il avait quitté depuis ses jeunes années.
« Je pense que la transition sur ce poste va beaucoup m’aider, pas seulement offensivement, mais aussi défensivement en défendant sur des scoreurs d’élite. Ce sera une bonne transition, j’ai hâte » assure-t-il au San Francisco Chronicle.
Sûr de son potentiel de « two-way player », le 28e choix de Draft 2018 n’a eu que la G-League pour se montrer jusqu’à maintenant, où il a compilé 11.2 points de moyenne en 26 minutes, à 43% aux tirs dont 31% de loin, ainsi que 3.4 rebonds et 2.5 passes. À côté de ça, il a observé de près ses trois coéquipiers superstars en bossant avec Steve Nash, conseiller du club. « Tu regardes un panier, tu vois Klay » raconte-t-il. « Tu en regardes un autre, tu vois Steph. Encore un autre, il y a KD. Merde ! Et tu entends ‘Swish-swish-swish’. »
Le travail a payé en Summer League, avec une ligne de stats intéressante sur le papier : 14.3 points, 5 rebonds et 4 passes, à 45.7% aux tirs dont 35.7% à 3-points. Mais encore beaucoup de déchets au niveau de la prise de décision avec presque autant de balles perdues (26) que de passes décisives (28).
S’il veut des minutes à la mène, il va falloir retourner bosser avec son coach de luxe et offrir des garanties à Steve Kerr lors du training camp. Les cartes sont redistribuées dans la Baie, Jacob Evans compte bien jouer sa main.
« Il y aura beaucoup d’opportunités pour moi cette année. Klay récupère de sa blessure, et on a beaucoup de nouveaux gars. On est beaucoup plus jeune et beaucoup de rôles ne sont pas définis. C’est motivant » avoue-t-il. « Ça ne dépend que de moi de montrer ce que je peux faire pour sécuriser mon temps de jeu et ma place dans cette équipe. »