Véritable étoile filante dans le dense effectif des Celtics avec seulement 283 minutes jouées la saison passée, Robert Williams n’a pas toujours mis les formes non plus pour s’imposer, avec notamment une hygiène de vie contestable.
Durant la Summer League de Las Vegas, il a pu davantage se montrer et avec 9 points, 9.8 rebonds et 1.8 contre de moyenne en moins de 20 minutes, le bilan est plutôt satisfaisant. Surtout avec son match à 16 points, 16 rebonds et 4 passes contre Memphis. Un bon début donc.
« Je lui ai dit que sa chance dépendrait de la quantité de travail qu’il allait fournir », explique l’assistant coach des Celtics, Jerome Allen. « Il a hoché la tête et je pense qu’il a compris. Il a montré des choses qui pourront nous permettre d’avancer. J’espère qu’il va rester régulier. »
Pas sûr en effet qu’il se fasse une meilleure place dans la rotation de Brad Stevens pour sa seconde saison malgré les départs d’Al Horford, Aron Baynes, Marcus Morris et Guerschon Yabusele à l’intérieur. Pour le moment, ses carences sont encore trop nombreuses.
Néanmoins, il s’est repris en main sur le plan alimentaire et semble plus concentré. Il a notamment étudié les jeux d’Horford et Baynes en fin de saison. De l’ancien All-Star, désormais à Philadelphie, qu’a-t-il retenu ? « J’ai appris à rendre mes mouvements plus efficaces », explique-t-il. « Horford n’est pas le joueur le plus rapide mais ce qui m’a impressionné c’est, à quel point, dès qu’il a la balle, même si on sait ce qu’il va faire, ça passe. J’ai pris ça de son jeu. Il m’a appris à mettre l’accent sur mes mouvements. »
Et de Baynes ? « Il m’a démontré l’importance de rester droit en défense et de ne pas se pencher. Pas besoin de toujours contrer puisque gêner les shoots, c’est aussi une excellente solution. »
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